mercredi 24 novembre 2010

Le renforcement du processus démocratique : une affaire de tous

Comme beaucoup d’autres pays, la Tunisie est dans une phase de transition démocratique. Des partis de l’opposition ont un programme différent de celui du parti au pouvoir. Cela dit, la plupart de ces partis sont favorables à une démocratie participative et au dialogue. La démarche conflictuelle n’est pas utile. La conjoncture internationale et régionale fait qu’on est pour une démocratie consensuelle.
Cela dit, la situation internationale et régionale est instable sur le plan tant économique que politique, et cela complique la transition démocratique. Il ne faut pas oublier non plus la situation sécuritaire. Les extrémistes islamistes et leurs cellules dormantes nous imposent davantage de prudence. Il ne faut pas oublier ce qui s’est passé en Algérie depuis les années 1990. Il faut regarder ce qui se passe actuellement en Mauritanie. Les démocrates tunisiens doivent se comporter de manière responsable.
Certains dirigeants de mouvements comme le PDP, le FDTL préfèrent la surenchère politicienne que l’action politique participative. Cette démarche est contraire à l’intérêt national. Ce qu’ils font est de l’agitation et de la démagogie, surtout lorsqu’ils s’appuient sur l’étranger. Les circonstances actuelles exigent de tous les patriotes qu’ils veillent sur les intérêts vitaux de la Tunisie et sur la bonne marche du processus démocratique.
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lundi 22 novembre 2010

Zine El Abidine Ben Ali : une légitimité historique et constitutionnelle

Pour réaliser l’œuvre de Changement, le président Ben Ali a veillé à se conformer scrupuleusement au texte et à l’esprit de la Constitution. Le Président Ben Ali a ainsi évité au pays de prendre une trajectoire anticonstitutionnelle qui eût affecté son avenir institutionnel tout comme la paix civile. Le 7 novembre 1987, Ben Ali délivra le peuple et sauva la République et son fondateur, Habib Bourguiba, que les mouvements islamistes prévoyaient d’éliminer sans états d’âme. «Vous vous imaginez, si l’intégrisme était parvenu à ses fins ?», s’interroge un observateur de la vie politique tunisienne. Ce n’est pas un fait du hasard si les femmes tunisiennes sont considérées aujourd’hui comme les plus ardentes défenseurs du modèle de société ouverte, mixte et moderne du président Ben Ali. Certains vont jusqu’à défendre l’idée selon laquelle les femmes constituent les « meilleurs remparts contre l’obscurantisme et l’extrémisme » aux projets de société contraires, axés sur la persécution de la femme et l’inégalité des citoyens devant la loi.

samedi 20 novembre 2010

Béchir Ben Yahmed : La modération des islamistes n’est qu’une stratégie de prise de pouvoir

Le doyen des journalistes tunisiens, Béchir Ben Yahmed, fondateur et patron du groupe «Jeune Afrique», vient de faire une mea culpa à propos des islamistes dans le grand entretien de treize pages qu’il a accordé à son propre magazine à l’occasion de son 50ème anniversaire (Jeune Afrique du 24 octobre au 6 novembre 2010).
M. Ben Yahmed avoue s’être trompé au sujet des islamistes qu’il avait pris, un moment, pour des gens, «intègres» et «détachés de l’argent». M. Ben Yahmed a donc estimé que les islamistes étaient des gens fréquentables et qu’on pourrait éventuellement dialoguer avec eux. «Au début j’ai été sensible à leur combat», souligne-t-il. Ce qui, et il l’admet aujourd’hui, fut une grande erreur.
L’«intégrité» et le «détachement de l’argent» sont loin d’être des arguments solides pour justifier une telle erreur d’appréciation: les motivations des dogmatiques et des islamistes sont plus idéologiques que matérielles, ce qui les rend d’autant plus dangereux.
Cette erreur d’appréciation de M. Ben Yahmed semble s’expliquer par la posture d’occidentalo-centrisme dans laquelle il s’est engouffré pendant des années et qui l’a coupé des réalités du monde arabo-islamique.
Mieux vaut tard que jamais. L’essentiel, c’est que M. Béchir Ben Yahmed a fait son autocritique au sujet des islamistes, de leur duplicité dangereuse et du danger qu’ils représentent pour la modernité dans un pays comme la Tunisie.

vendredi 19 novembre 2010

L’IFEX ne reconnaît pas des limites aux droits individuels

Les droits individuels ne pouvaient être restreints que dans un but d’intérêt général. Cette considération consacre la primauté des impératifs collectifs de la société, dont la stabilité, le progrès et la prospérité qui ne sauraient être entravés par l’activisme des agitateurs agités. La protection des droits individuels dans l’espace juridique national, ne doit en toute logique jouer contre la protection des intérêts vitaux du pays.

Y a-t–il un lien entre la liberté d’expression et des individus tunisiens qui s’activent et se déchaînent dans la presse et sur le Web pour demander de geler les négociations entre la Tunisie et l’Union européenne relatives au statut avancé, de boycotter le tourisme et de ralentir le rythme des investissements ? Ce que les partis de l’opposition gauchiste et islamiste ne peuvent pas obtenir par les urnes, peuvent-ils l’obtenir en demandant une intervention étrangère ?

Ceci n’a strictement rien à voir ni avec les libertés individuelles ni avec les droits de l’homme à la liberté d’expression Cheval de Troie de l’IFEX . Il s’agit là d’un néo-goumisme qui rappelle tout simplement la triste histoire du début de la colonisation de la Tunisie…

jeudi 18 novembre 2010

Mutapha Ben Jaafar où l’art de travestir les faits

Dans Mouatinoun organe du FDTL n° 137 du 7 octobre 2010, Mustapha Ben Jaafar a reconnu la crise structurelle de l’opposition et les querelles de chapelle qui la déchirent. Dans ce sens, il a lancé un appel aux «partenaires de l’Alliance pour la citoyenneté et l’égalité» pour qu’ils s’engagent à « respecter l’éthique du combat collectif et lui accordent la priorité par rapport à l’intérêt partisan ou personnel» et à se placer au «plus prés des préoccupations des citoyens pour remobiliser les forces sociales détournées, aujourd’hui, du champ politique».

Dans Mouatinounn° 138 du 12 novembre 2010, le même Mustapha Ben Jaafar considère que le dialogue tel qu’il est conçu et pratiqué aujourd’hui en Tunisie, «s’apparente plus au monologue qui réunit dans des consultations coûteuses et orchestrées ceux qui ont déjà tout décidé, et ceux qui sont sélectivement invités pour acquiescer». Une démarche coutumière pour un chef de parti qui se décrédibilise davantage et qui perd le sens des réalités. Au lieu de positiver les acquis de la démocratie dialogique, Mustapha Ben Jaafar se cantonne dans une position plus que nihiliste parce qu’il n’a pas les moyens politiques de s’engager dans le véritable partenariat politique qui œuvre pour la consolidation du processus démocratique et avance dans ce sens des propositions concrètes des réformes à entreprendre.

Mustapha Ben Jaafar omet volontairement de dire que la démocratie participative est une donnée qui caractérise objectivement la vie politique tunisienne ces dernières années et qu’elle permet à tous les citoyens, les organisations socioprofessionnelles, les acteurs de la société civile et les partis politiques de participer plus directement aux décisions qui concernent l’avenir du pays. De nombreuses consultations nationales ont été organisées et elles entrent dans le cadre de l’enrichissement du paysage politique par le dialogue fructueux sur les questions fondamentales qui intéressent l’avenir du pays et ne cadrent pas avec des alliances contre-nature ou des alliances préélectorales. Toutes ces consultations constituent plutôt un espace de dialogue notamment sur les réformes à entreprendre dans le domaine politique. L’objectif est la consolidation du rôle de l’opposition sur les plans intérieur et extérieur qui œuvre pour la protection des acquis et la continuité des réformes politiques.
Mais dogmatique comme il est, Mustapha Ben Jaafar ne peut pas - formatage gauchiste oblige- reconnaître cette réalité objective pour verser dans un discours riche en slogans qui rappellent les meetings étudiants des années 1970. Dommage pour le FDTL. Dommage pour l’opposition démocratique.

lundi 15 novembre 2010

Mokhtar Trifi continue sa fuite en avant…

Une grande partie de l’opinion publique tunisienne est focalisée, depuis le discours prononcé par le Président Zine El Abidine Ben Ali le 7 novemebre 2010, sur le développement de la situation relative à la crise de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme. Une crise qui, de l’avis de tout un chacun ne fait que trop durer. Raison pour laquelle les divers acteurs de la société civile ont placé tous leurs espoirs dans l’appel du Chef de l’Etat à engager le dialogue entre les diverses parties de la ligue afin de parvenir à une sortie de crise pour cette organisation qui demeure aux yeux du Président Ben Ali «un acquis national».

Pour de nombreux observateurs, le discours du Président Ben Ali est venu porteur d’une ferme détermination à désamorcer les tensions de part et d’autre et de permettre à la ligue de reprendre ses activités sur la base référentielle des principes des droits de l’homme.

Mais contre toute attente, Mohktar Trifi a rendu public un communiqué qui montre son esprit sournois visant à faire bloquer l’horizon ouvert dans le sens du dénouement de la crise en la réduisant à un problème de sièges de section.

samedi 13 novembre 2010

Est-ce que M. Mokhtar Trifi est prêt pour contribuer à trouver une solution à la crise interne de la LTDH ?

M. Mokhtar Trifi, président du comité directeur de la Ligue tunisienne de la défenses des droits de l’homme a réagi, dans un communiqué rendu public le 12 novembre, au discours du Président Zine El Abidine Ben Ali en ce qui concerne l’issue que toutes les parties prenantes doivent trouver dans un délai de six mois à la crise interne qui paralyse la LTDH depuis des années.

Jusque là, le discours de M. Mokhtar Trifi se caractérisait par une rhétorique immuable qui se distingue par l’absence constante de nouvelles idées, de propositions constructives, de programmes pratiques, de pertinence, de réalité objective et enfin d’imagination.

Mais, dans le dernier communiqué de la LTDH, le champ discursif de M. Mokhtar Trifi semble se libérer des slogans, de la phraséologie creuse, des affirmations gratuites et de la victimisation. Je veux bien croire au nouveau discours de M. Mokhtar Trifi. J’espère que le président du Comité directeur de la LTDH est sincère et qu’il va s’atteler sérieusement pour trouver une solution à la crise interne de la LTDH et dont il a fait pendant des années et des années son fonds de commerce juteux. La vieille garde trotskyste à la quelle appartient M. Mokhtar Trifi est-elle prête à le laisser agir en toute liberté et dans l’intérêt de la LTDH et de la noble cause des droits de l’homme ?

mercredi 3 novembre 2010

Le Président Ben Ali, une légitimité populaire

Le Président Ben Ali s’est illustré par un charisme et par une personnalité emblématique. L’adhésion populaire à son projet de Changement s’est faite de manière volontaire et spontanée puisqu’il s’agit d’un projet qui répond aux attentes et aux aspirations de toute une nation.

Il est évident que la popularité du Président Ben Ali dans la société tunisienne lui confère toute la légitimité politique. Son charisme de leader légitime son pouvoir politique et le processus démocratique qu’il a engagé au cours des dernières décennies donne de jour en jour une consistance à son projet de société.

On peut tout de même admettre qu’une telle donnée politique est possible lorsqu’un un leader incontesté prend la direction d’un mouvement de construction et reconstruction nationale, quand les conditions constitutionnelles d’un processus de renouveau démocratique existent. C’est encore le cas pour le Président Ben Ali qui a pris la responsabilité historique et patriotique de créer les conditions fondamentales pour une expression politique démocratique et pluraliste. Il a engagé ce processus réussi dotant le pays d’outils institutionnels et juridiques avant-gardistes. C’est là que se situe la légitimation populaire de l’œuvre politique du Président Ben Ali.

vendredi 29 octobre 2010

Les membres de la Chambre des conseillers appellent le Président Ben Ali à se porter candidat à la présidentielle 2014

L’Appel des membres de la Chambre des conseillers exhortant le Président Zine El Abidine à poursuivre son rôle historique dans la conduite de la marche du pays et à se porter candidat pour la présidentielle de 2014, constitue une étape marquante dans l’élan citoyen d’ «Al-Mounchadat». En effet, il s’agit là d’un Appel qui émane d’une instituions pluraliste regroupant toutes les catégories socioprofessionnelles, les partis politiques, les acteurs de la société, les intellectuels et l’élite politique nationale.

Dans une Déclaration rendue publique à l’occasion du 23ème anniversaire du Changement, les membres de Chambre des conseillers expriment leurs sincères félicitations au Président Zine El Abidine Ben Ali affirmant que le Changement du 7 novembre 1987 est porteur d’un projet civilisationnel qui rassemble l’ensemble des Tunisiens autour d’objectifs visant la réalisation du développement global, l’accélération du rythme de croissance et la promotion sociale au profit de toutes les catégories de la société, sans exclusion ni marginalisation.

Les membres de la Chambre des conseillers rendent, également, hommage au succès réalisés au cours des deux dernières décennies dans la diffusion de la culture démocratique et l’édification d’institutions constitutionnelles sur une base pluraliste, ce qui a permis au pays de réaliser la concorde nationale et la cohésion des différentes composantes de la société autour de sa direction éclairée.

mardi 12 octobre 2010

L’UTICA appelle le Président Ben Ali à se porter candidat aux prochaines élections présidentielles

Le Conseil national de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (Utica) a rendu public samedi 10 octobre un communiqué dans lequel il a appelé le président Zine El Abidine Ben Ali à se porter candidat aux prochaines élections présidentielles.

Le Conseil national de l’Utica a mis en exergue la vision prospective du chef de l’Etat et sa perception rapide et profonde de l’importance des mutations qu’a connues et que ne cesse de connaître le monde ainsi que sa parfaite conscience de leurs retombées. Pour le conseil national de l’Utica, toute sa politique a permis à la Tunisie de s’adapter aux mutations et de réaliser ses objectifs ambitieux de développement dans le cadre de la prospérité, de la cohésion, de la solidarité, de la sécurité et de la stabilité.

Le Conseil national a, également, souligné, le besoin des hommes d’affaires et investisseurs de voir se poursuivre la direction qui a procuré au pays la stabilité, la quiétude et le respect et aux hommes d’affaires des législations d’investissement qui se développent jour après jour en parfait accord avec la réalité et l’époque.

lundi 4 octobre 2010

Avec le Président en 2014: Pour un avenir meilleur à notre pays

Le consensus autour du Président Zine El Abidine Ben Ali est un devoir national dicté par notre conscience en tant que Tunisiens conscients de l’importance de travailler ensemble pour relever les défis.
Tout Tunisien jaloux des acquis accumulés au cours des deux dernières décennies est appelé à fournir plus d’effort pour sauvegarder et consolider et enrichir les réalisations et travailler avec plus de détermination avec le Président Ben Ali, un dirigeant de grande envergure et un président très proche des citoyens, qui a hissé l’étendard de la Tunisie et a fortifié le pays contre tous les dangers et les aléas qui ont soufflé sur plusieurs sociétés en ces temps changeants dominés par les crises. «Sauvegarder les acquis, est le premier défi qui se pose aux Tunisiens dans le contexte d’une conjoncture économique mondiale difficile. Il est donc du devoir de tous les Tunisiens de travailler ardemment pour consolider ces acquis, les développer et les enrichir.

C’est un devoir qui se déploie autant dans la symbolique que dans l’action. Le programme «Ensemble, relevons les défis» du Président Ben Ali ne laisse rien au hasard. Il est de surcroît autant ambitieux que réaliste. Mais c’est un programme, par essence, en mouvement et qui est aussi responsabilité à tous les Tunisiens. Sa concrétisation suppose un travail de longue haleine à l’ambition toujours renouvelée et donc illimitée dans le temps et dans l’espace. C’est pourquoi, les Tunisiens sont unanimes dans les appels lancés au président Zine El Abidine Ben Ali pour qu’il se présente à l’élection présidentielle de 2014 en vue de continuer l’épopée de la prospérité et la stabilité pour une Tunisie davantage unie et solidaire.

mercredi 29 septembre 2010

Ben Ali en 2014 : les raisons d’une « Mounachada »

Le mouvement de l’histoire de la Tunisie correspond au cours des deux dernières décennies à une dynamique de réforme politique continue et constante, selon des rythmes et des temporalités hétérogènes et selon les étapes et les contingences de l’histoire, amenant de nouvelles avancées et des ruptures inédites. En toute logique et cohérence, cette accumulation des réformes et des acquis conduit les Tunisiens à solliciter leur Président pour continuer cette œuvre de reconstruction nationale.
La candidature du Président à l’élection présidentielle de 2014, permettra aux Tunisiens de poursuivre l’élan de progrès politique et social, c’est-à-dire d’élargir davantage l’aire des libertés, la consolidation des droits de l’homme, la promotion de la solidarité, la création des richesses, la répartition équitable des fruits de la croissance.

Dans cette orientation, les élites politiques, les acteurs de la société civile et les médias qui sont investis d’une mission fondamentale dans le développement de l’esprit civique et la cristallisation des choix et des alternatives, de manière à assurer la vitalité et la pérennité du système politique, viennent de montrer de nouveau une sagesse exemplaire en exprimant leur soutien à la candidature du Président Ben Ali.

Au lieu de présenter ou de se représenter l’histoire comme une destination à atteindre, une construction finie, la dynamique du Changement telle qu’elle est conçue et mise en mouvement par le Président Ben Ali conduit les Tunisiennes et les Tunisiens à adhérer à une vision du progrès, loin de toutes les convulsions et les régressions, dans une pratique politique réaliste, sereine et audacieuse. De ce fait, «El Mounachada» contrairement à ce que disent quelques brebis galeuses, s’inscrit dans le cheminement même de notre pays vers l’avenir et vers des lendemains toujours meilleurs. Avec Ben Ali en 2014, les Tunisiens continuent le combat du changement, c’est-à-dire le combat du salut, de la persévérance, de l’ambition, de l’excellence, du défi et de l’avenir prometteur. Ce nouveau rendez-vous du peuple tunisien avec le Président Ben Ali est un impératif tout à la fois patriotique, politique, social et économique qu’on ne peut éluder à un moment où notre pays rejoint le peloton des pays émergents.

mardi 28 septembre 2010

Avec Ben Ali pour 2014 : Les appels du cœur et de la raison

Les appels lancés par toutes les forces vives du pays pour que le Président Ben Ali se présente à l’élection présidentielle de 2014 sont des appels du cœur et de la raison. Le Président Ben Ali, écoutant que l'appel du devoir et avec un instinct patriotique, répondra certainement positivement à tous ces appels et prendra avec détermination de nouveau un rendez vous avec l’Histoire et avec le peuple.
L’ambition de tous ses appels est de parachever l’œuvre de renouveau et de construction nationale engagée depuis maintenant deux décennies par le Président Ben Ali.
Les témoignages des institutions internationales spécialisées, qui parlent d'une manière objective de la Tunisie, sont là pour souligner la sagesse et la justesse des choix définis par Ben Ali et l’efficience de sa façon de gouverner et de gérer les affaires du pays.
Pour toutes ces raisons, les Tunisiens ne sont pas prêts à changer « une équipe qui gagne » et sont déterminés à poursuivre avec le Président Ben Ali le projet de changement et à fortifier davantage les acquis et les réalisations pour aller de l’avant dans le sens de la consécration de la démocratie politique et de la démocratie sociale.

jeudi 23 septembre 2010

Ensemble avec Ben Ali bâtisseur de la Tunisie moderne

Tunisie : Les militants de la première heure et les patriotes appellent le Président Ben Ali à se porter candidat à la présidentielle 2014 -2019

L’élan des appels lancés par les forces civiles, politiques et patriotiques pour que le président Zine El Abidine Ben Ali soit au rendez-vous avec les Tunisiens à l’horizon de l’échéance présidentielle de 2014 continue sa dynamique. C’est là que vient se situer l’appel des militants de la première heure et des patriotes. Dans un communiqué chargé de toute la mémoire des martyrs qui se sont sacrifiés pour l’indépendance de la Tunisie, les militants de la première heure et les patriotes disent leur reconnaissance au président Ben Ali pour avoir sauvé la patrie, sauvegardé l’intégrité de la Tunisie et «redonné espoir et bonheur au peuple, tous âges confondus». «Ils se remémorent cet élan de réconciliation nationale qui en a résulté et la réhabilitation de son identité et de son histoire. Ils se remémorent l’ennoblissement de la République et la dignité recouvrée du peuple tunisien».

Pour les militants de la première heure et les patriotes, le président Ben Ali a «redonné son aura à la Nation, réhabilité la mémoire collective avec ses hommes ses symboles et ses militants, préservé les acquis du pays, comme les valeurs de la République, la souveraineté nationale, le code du statut personnel et a installé la démocratie, le pluralisme, la liberté, la justice et les droits de l’homme».
Les militants de la première heure et les patriotes soulignent que le président Ben Ali n’a eu «de cesse de rechercher le meilleur pour notre pays», d’améliorer «la qualité de la vie pour élever le niveau du citoyen aux standards sécurisants et viables» et de corriger «les disparités régionales y installant des pôles de développement, de la création de richesses et de l’emploi».

«Partant de la conviction que la période à venir est chargée de défis pour la Tunisie en cette époque mondiale marquée par les incertitudes ; conscients du fait que l’Histoire d’une nation ne peut être écrite que par ses enfants », convaincus que le président Ben Ali a « assis notre pays sur des bases solides » et qu’il l’a installé dans le sens du progrès irréversible »… et que l’ ambitieux programme : «Ensemble pour relever les défis » est, avant tout, le programme de la pérennité et des grands défis pour l’avenir », les militants de la première heure et les patriotes demandent à son Excellence, M. le Président Zine El Abidine Ben Ali «de présenter votre candidature à la présidentielle 2014 -2019».

C’est là la volonté de tous les militants qui n’ont cessé d’appuyer la marche du président Ben Ali à la tête du pays depuis l’aube béni du 7 novembre 1987.

mardi 21 septembre 2010

Appel au président Ben Ali à se présenter aux élections de 2014

Le grand Rabbin de Tunisie exhorte le Président Ben Ali à présenter sa candidature à la présidentielle 2014-2019

En reconnaissance de ce que le président Ben Ali n’a cessé de faire pour la liberté de culte aux citoyens juifs, le grand Rabbin de Tunisie Haïm Bittan, a exhorté le Président Zine El Abidine Ben Ali à présenter sa candidature à la présidentielle 2014/2019 à l’occasion du Yom Kippour, le jour le plus Saint de la religion israélite.

Dans une allocution rendue publique, le chef de la communauté juive de Tunisie prie pour que Dieu le Tout-Puissant «protége et bénisse notre Cher Président Zine El Abidine Ben Ali et sa famille», protège «notre patrie bien-aimée la Tunisie, et préserve les liens de fraternité entre tous les Tunisiens, quelle que soit leur religion, fraternité profonde dans l’histoire, et que la nouvelle ère bénie a fortifiée».

Eu égard à la politique mise en œuvre par le président Ben Ali pour garantir à tous les Tunisiens quelle que soit leur religion, leur langue et leur couleur les attributs d’une vie digne et pour asseoir les fondements d’un vivre ensemble dans le respect , la cohésion et la solidarité, le grand Rabbin de Tunisie Haïm Bittan exhorte, au nom de tous les membres de la communauté juive de Tunisie, le président Ben Ali «à se présenter aux prochaines élections présidentielles de 2014 pour qu’il continue dans la voie entamée et tracée avec son peuple».

Cet appel lancé par la communauté juive traduit une reconnaissance des efforts déployés, depuis le 7 novembre 1987, par le président Ben Ali pour faire de la Tunisie «un oasis de paix de tolérance et de prospérité».

lundi 20 septembre 2010

Appels au président Ben Ali pour se présenter à la candidature en 2014

Les directeurs de journaux et les chefs d’entreprises nationales de presse exhortent le président Ben Ali à poursuivre la conduite du pays au cours de la prochaine étape


Le flux des appels lancés au président Zine El Abidine Ben Ali pour qu’il présente sa candidature à l’élection présidentielle en 2014 continue. C’est dans ce contexte que se situe l’appel émanant des membres du bureau directeur de l’Association tunisienne des directeurs de journaux et des chefs des entreprises nationales de presse ainsi que les directeurs des périodiques tunisiens.
Dans un communiqué rendu public, les directeurs de journaux et les chefs d’entreprises nationales de presse expriment leur conviction que le président Ben Ali représente le «meilleur garant de la stabilité de la Tunisie, de la poursuite de l’œuvre de réalisations et de l’accession du pays aux plus hauts niveaux». «Eu égard aux divers défis auxquels le monde se trouve aujourd’hui confronté, ce qui commande de réunir tous les attributs de la souveraineté, de l’autonomie de décision, de la préservation des intérêts nationaux et leur renforcement», les directeurs de journaux et les chefs d’entreprises nationales de presse affirment que le président Ben Ali est l’unique choix pour continuer à réaliser les acquis du secteur de l’information et à les consolider davantage. «Pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, les membres du Comité directeur de l’Association des directeurs de journaux de Tunisie » exhortent le président Ben Ali à se porter candidat pour un nouveau mandat présidentiel à l’horizon 2014».

Les directeurs de journaux et les chefs d’entreprises nationales de presse finissent leur appel en réitérant «leurs remerciements et l’expression de leur plus haute considération pour la place privilégiée désormais conférée au secteur de l’information dans le projet national avant-gardiste, surtout que le secteur figure dans le premier chapitre du Programme présidentiel «Ensemble, relevons les défis».

vendredi 17 septembre 2010

«L’Appel de la fidélité à l’homme de la fidélité»

25 mille membres de la société civile exhortent le Président Ben Ali à se porter candidat à la présidentielle 2014

La liste des appels exhortant le Président Zine El Abidine Ben Ali à se porter candidat à la présidentielle 2014 ne cesse de s’allonger. C’est dans le cadre de cet élan citoyen et politique que vient s’inscrire l’appel signé par 25 mille membres de la société civile du gouvernorat de Sfax, sous le titre «L’Appel de la fidélité à l’homme de la fidélité».

Pour les signataires de «L’appel de la fidélité à l’homme de la fidélité pour la Tunisie 2014 et l’après 2014», les « acquis et les fruits considérables » de la politique du Président Ben Ali sont nombreux et assoient les conditions d’une « Tunisie libre, glorieuse et florissante ». Les signataires pensent que ce qui a été réalisé par le président Ben Ali « n’a jamais été réalisé durant les différentes étapes de l’histoire de la Tunisie » et que son « projet civilisationnel grandiose se poursuit et que les défis n’ont pas de fin».

Pour toutes ces considérations et « partant de la fidélité » à la personne du président Ben Ali « et en reconnaissance de ses projets grandioses », les signataires de «L’appel de la fidélité à l’homme de la fidélité » exhortent le président Ben Ali «à répondre à l’appel du devoir et à accepter de continuer à diriger le pays pour le prochain mandat présidentiel 2014/2019» en vue de garantir davantage « la sécurité, la stabilité, la dignité de la Tunisie et l’avenir de ses générations ».

jeudi 16 septembre 2010

La Tunisie et les défis de la modérnité: Appel au Président Ben Ali en vue de poursuivre la conduite de la Tunisie sur la voie du progrès

La Tunisie et les défis de la modérnité: Appel au Président Ben Ali en vue de poursuivre la conduite de la Tunisie sur la voie du progrès

Appel au Président Ben Ali en vue de poursuivre la conduite de la Tunisie sur la voie du progrès

Conseil des hommes d’affaires tunisiens à l’étranger

Appel au Président Ben Ali en vue de poursuivre la conduite de la Tunisie sur la voie du progrès


Les appels qui traduisent l’unanimité des Tunisiens autour du président Ben Ali continuent avec un rythme accéléré. C’est dans le cadre de cet élan citoyen que les membres du Conseil des hommes d’affaires tunisiens à l’étranger, réunis mardi dernier à l’occasion de l’assemblée constitutive du conseil au siège de l’UTICA à Tunis, proclament «avec fierté et résolution», dans un message adressé au président Zine El Abidine Ben Ali, qu’«il n’y a point d’alternative au Président Zine El Abidine Ben Ali pour continuer à conduire la Tunisie d’une manière si lucide et avec tant de brio, en parachèvement du projet civilisationnel du Changement, et aussi afin de garantir l’avenir de nos générations montantes, raffermir l’œuvre exaltante de notre pays et consolider ses acquis, dans la continuité, la stabilité et la quiétude».
Les membres du Conseil des hommes d’affaires tunisiens à l’étranger puisent la légitimité politique et historique de leur appel dans le bilan des réalisations accomplies, dans tous les domaines qui touchent à la vie des Tunisiens, sous la conduite du Président Ben Ali. Dans ce sens, ils expriment toute «leur conviction qu’il est le meilleur garant de la stabilité de la Tunisie, de la poursuite de l’œuvre engagée et de l’accession du pays aux plus hautes marches de développement ». Les membres du Conseil des hommes d’affaires tunisiens à l’étranger font également référence «aux défis auxquels le monde est, aujourd’hui, confronté ce qui, estiment-ils, commande de raffermir davantage les attributs de la souveraineté et de l’indépendance de décision et protéger les intérêts supérieurs de la patrie».

mardi 14 septembre 2010

Avec Ben Ali en 2014 : pour parachever l’œuvre de la modernité et de la prospérité

Les acquis de la modernité sont nombreux. La Tunisie se distingue, malgré le peu de ressources naturelles dont elle dispose, par rapport aux autres pays arabes et en particulier les pays voisins, par la concrétisation, depuis l'indépendance et au cours des deux dernières décennies, par la totale démocratisation de l’enseignement dans les milieux urbain et rural, l’enracinement des droits des femmes et la consolidation du développement à l’échelle nationale, régionale et locale. Tout cela a entraîné l’accroissement de la classe moyenne et la régression de la pauvreté absolue.

Certes, les forces vives politiques, culturelles, économiques et syndicales, ont contribué à la consolidation de ces acquis. La société a connu, sous la direction du président Zine El Abidine Ben Ali, des évolutions profondes qui ont amélioré la condition humaine des Tunisiens. C’est pourquoi les appels lancés au président Ben Ali de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2104 ont toute leur légitimité politique et historique. Il ne s’agit aucunement d’une question qui relève de la Constitution à réformer ou pas pour que le président Ben Ali ait le droit de se présenter à l’élection présidentielle à l’horizon de 2014. Et c’est pourquoi, la base de l’action politique responsable doit être celle d’une opposition responsable et positive. Cela constituerait certainement un facteur important pour stimuler le combat démocratique qui doit cependant rester une affaire nationale et qui repose fondamentalement sur la prise de conscience des Tunisiens et des Tunisiennes, leur adhésion et participation effective au projet sociétal mis en place par le président Ben Ali depuis l’avènement du 7 novembre 1987.

L’attitude négative exprimée par quelques réfractaires extrémistes ne peut pas trouver d’écho conséquent auprès des Tunisiens unanimes autour du président Ben Ali. La détermination du mouvement démocratique est d’aller au-delà de toute attitude nihiliste ou défaitiste. Dans un Etat de droit, synonyme de l’exercice démocratique du pouvoir politique, les élections sont une technique procédurale dont l’ultime objectif consiste à doter l’élite promue d’une souveraineté légitime.Tous les constitutionnalistes du monde s’y accordent. Mieux encore, ils déduisent des élections désertées les germes puants d’une dictature qui se déguise. En 2014, les Tunisiens qui se partagent les valeurs de la modernité sauront dire «Oui avec le président pour parachever l’oeuvre de la modernité et de la prospérité».

jeudi 9 septembre 2010

L’organisation patronale appelle le président Ben Ali à se porter candidat à la présidentielle 2014-2019

Les organisations socioprofessionnelles s’engagent dans les appels lancés par les Tunisiens sollicitant le président Ben Ali de poursuivre avec toutes les forces vives du pays l’œuvre de construction nationale. Les membres du Conseil administratif de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat constitué des membres du comité exécutif et des présidents des fédérations nationales et des présidents des unions régionales, réunis, le mardi 7 septembre 2010 au siège de l’Union, sollicitent le président Ben Ali de présenter sa candidature à la présidentielle 2014-2019 pour poursuivre la marche de l’édification et du défi qui a démarré depuis l’aube du changement et pour parachever le programme national initié depuis deux décennies.

Les membres du Conseil administratif de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat expriment leur grande fierté de tout ce qui a été réalisé en réussites et acquis sous la sage et prévoyante conduite du président Ben Ali qui a permis au pays de progresser sur la voie de la modernité et du développement. Ils renouvèlent leur confiance en son aptitude à poursuivre la conduite de la marche du développement avec sagesse et prévoyance en cette conjoncture mondiale délicate marquée par l’accélération du rythme de la mondialisation et des bouleversements économiques et sociaux. Ils réaffirment leur attachement aux choix du président Ben Ali qui n’ont cessé de prouver leur efficacité et leur justesse pour activer davantage la marche du développement dans notre pays et consolider les acquis réalisés.

mercredi 8 septembre 2010

Tunisie : porte ouverte sur la modernité

"Tunisie : Porte ouverte sur la modernité" est un ouvrage -album illustré de 148 pages signé par François Bécet et publié à la fin de l’année 2009 aux éditions Le Cherche Midi.

L’auteur y aborde avec objectivité tous les «grands défis et les débats qui animent la société tunisienne : le développement local et l’essor du tourisme, la question de l’emploi, celle de la condition des femmes, l’équilibre entre les campagnes et les villes, la lutte pour la réduction des inégalités, l’indépendance de la justice et les enjeux politiques actuels». En d’autres termes, l’objet de cet ouvrage-album est de retracer «l’évolution du pays, en mesurant le chemin parcouru et celui qui reste à parcourir, en pesant les atouts et les risques, on découvre la vraie Tunisie. Un pays qui progresse résolument sur la voie de la modernité, un pays qu’il faut encourager, respecter».
Selon son auteur, la Tunisie «est, de temps à autre, l’objet de désinformation, victime de l’hostilité de quelques pseudo défenseurs de la démocratie, qui, se cachant sous de fausses apparences, travestissent la réalité». C’est pourquoi, l’orientation de l’ouvrage consiste à «rendre à la Tunisie ce qui appartient à la Tunisie, parler à la fois de ses réussites, et de ses imperfections» pour contrecarrer le discours des faux démocrates. Cette méthode conduit l’auteur à souligner, notamment, l’intelligence d’un choix de société qui mise sur le bien-être de la population et qui permet de placer la Tunisie «sur les plus hautes marches des classements économiques internationaux notamment en termes de bonne gouvernance ou encore au plan de la gestion des deniers publics».
Dans la préface de cet ouvrage, Antoine Sfeir, directeur des Cahiers de l’Orient a souligné que le «lecteur avide de connaître la Tunisie telle qu’elle est, avec ses succès et ses espérances, ses acquis et ses défis, trouvera dans Tunisie, porte ouverte sur la modernité, de nouvelles clés pour comprendre le pourquoi et le comment d’une démarche politique et d’une aventure collective singulières, dont les nombreuses réussites dans un environnement régional et international défavorable suffisent à établir la pertinence».

Des médecins, des ingénieurs, des universitaires, des cadres et des Associations adhèrent à «l’Appel des Mille»

Faisant écho à l’«Appel des Mille» pour le parachèvement du Programme national du Président Ben Ali et son enracinement, des médecins, des universitaires, des ingénieurs, des cadres et des associations appellent le Président Ben Ali à présenter sa candidature à la présidentielle 2014-2019. Ils considèrent qu’avec le Président Ben Ali, la Tunisie s’est transformée en un gigantesque chantier où s’érigent des structures, s’édifient des infrastructures, se consolide le processus de réformes politiques et se renouvellent les mentalités dans le sens d’un meilleur vivre ensemble. Les médecins, les universitaires, les ingénieurs, les cadres et les associations appellent vivement le Président Ben Ali pour qu’il se porte candidat à la présidentielle de 2014 pour qu’il continue avec les Tunisiens l’épopée du changement et pour asseoir davantage les fondements de la dignité de tous les citoyens.

vendredi 20 août 2010

Selon l’Oxford Business Group, La Tunisie avance avec assurance et aptitude


• La Tunisie, déjà dotée d’un des meilleurs systèmes éducatifs d’Afrique, ambitionne de devenir un pôle régional de services financiers et de santé
• L’économie tunisienne est parvenue à éviter les effets pervers de la plus grave crise mondiale, grâce à la diligence des mesures décidées pour soutenir et accompagner les secteurs les plus exposés
• L’Union européenne, en général, et la France, en particulier, demeurent les partenaires commerciaux les plus importants de la Tunisie

"Avec l'élection, en octobre 2009, du Président Zine El Abidine Ben Ali pour un nouveau mandat présidentiel à la faveur d'un programme électoral ambitieux "Ensemble, relevons les défis", d'un engagement à aller de l'avant sur la voie du renforcement de la démocratie, du pluralisme et de la participation, la Tunisie, qui jouit d'une stabilité et d'une paix sociale reconnues, offre une bonne visibilité et des perspectives réelles qui l'autorisent à entamer une nouvelle étape dans son processus de développement avec assurance et aptitude", révèle en substance le rapport 2010 de l'Oxford Business Group sur la Tunisie, récemment publié à Londres.

"Avec une évolution positive de l'investissement privé, un secteur manufacturier diversifié et performant et une diversification de ressources énergétiques et agricoles, la Tunisie est en droit de s'attendre à des perspectives réelles de croissance dans les années à venir.

La Tunisie, déjà dotée d'un des meilleurs systèmes éducatifs d'Afrique, ambitionne de devenir un pôle régional de services financiers et de santé...", telles sont les principales conclusions contenues dans le rapport 2010 de l'Oxford Business Group (OBG) sur la Tunisie, un document de recherche de 200 pages auquel s'est attelée une importante équipe d'analystes internationaux pour brosser un tableau exhaustif sur tous les aspects politique, économique, social et culturel de la Tunisie.

Mme Ariana Sellefyan, directrice du Bureau Tunisie de l'OBG, explique que "The Report Tunisia 2010" étudie "en détail la situation politique, sur la scène régionale et internationale la politique économique et l'évolution des différents secteurs» avec, à l'appui, graphiques, données économiques clés et plus de 300 entretiens réalisés dans les secteurs privé et public sur une période de six mois.

Au plan politique, le rapport met l'accent sur l'atout majeur de la Tunisie, à savoir la stabilité, rappelant qu'en octobre 2009, le pays a reconduit le Président Zine El Abidine Ben Ali pour un nouveau quinquennat, sur la base d'un programme électoral en 24 points qui, tout en ouvrant la voie à la participation citoyenne à la chose publique et en renforçant les fondements de la démocratie et du pluralisme, mise sur une plus large attraction des investissements vers les secteurs d'activité où la Tunisie a traditionnellement démontré ses performances et sa compétitivité, c'est-à-dire non seulement le tourisme et l'agroalimentaire, mais également les activités à fort contenu technologique comme l'électronique et les technologies de l'information.

Selon l’Oxford Business Group, la Tunisie, havre de paix et de stabilité

Le Rapport de l'OBG souligne que la Tunisie, membre fondateur de l'Union pour la Méditerranée (UPM), entretient de très solides relations de coopération et d'échange avec l'Union européenne (UE), son plus important partenaire et l'espace où vit et travaille une importante proportion des 700.000 Tunisiens résidant à l'étranger.

D'après le rapport, l'émergence de la Tunisie, havre de paix et de stabilité, ses ambitions et les voies nouvelles que trace le Programme présidentiel pour la période 2009-2014 «Ensemble, relevons les défis», ont valu au pays d'améliorer son environnement des affaires pour se classer actuellement 69e, selon le Rapport de la Banque mondiale 2010 Doing Business, et de s'assurer le deuxième rang africain dans le classement du Global Peace Index.
Au niveau de l'économie, le rapport met l'accent sur la capacité de résistance acquise par le système productif national aux chocs exogènes et aux retournements de la conjoncture. "L'économie tunisienne est parvenue à éviter les effets pervers de la plus grave crise mondiale grâce à la diligence des mesures décidées pour soutenir et accompagner les secteurs les plus exposés", affirme le rapport de l'OBG.

La difficulté de la conjoncture économique mondiale n'a pas empêché le pays de poursuivre un développement soutenu, avec une croissance du PIB qui a atteint le niveau honorable de 3% en 2009 et des IDE d'une valeur de 2,38 milliards de dinars tunisiens (1,26 milliard d'euros). En 2010, note le rapport, le pays a engagé d'importants programmes à l'effet de donner un nouvel élan à la création de postes d'emploi ciblant notamment les diplômés de l'enseignement supérieur, d'impulser le développement dans les régions intérieures du pays et de renforcer le pouvoir d'achat du citoyen.

L’Oxford Business Group salue les perspectives d'avenir qu'offre la Tunisie

Le rapport 2010 de l'Oxford Business Group sur la Tunisie rappelle que l'UE, en général, et la France, en particulier, demeurent les partenaires commerciaux les plus importants de la Tunisie, et note que les échanges tuniso-allemands ont gagné du terrain, avec un volume appréciable de 2,35 milliards d'euros en 2009.

Le secteur bancaire a, ainsi, fait montre d'une résilience et d'une stabilité à toute épreuve. En réduisant très sensiblement le recours à des sources de financement extérieures volatiles, la Banque centrale de Tunisie a su maintenir les ratios de la dette extérieure à des niveaux acceptables.

Aujourd'hui, une vingtaine de banques commerciales opèrent en Tunisie, dont onze sont cotées en Bourse. Le secteur bancaire est appelé à se consolider dans les prochaines années à la faveur des ambitions d'expansion régionale exprimées par un bon nombre d'entreprises. La Banque Zitouna, première banque de dépôt privée en Tunisie, est venue ainsi enrichir le paysage tunisien des affaires.

Le rapport de l'OBG 2010, basé sur des informations indépendantes et objectives sur la Tunisie, élaborées par une équipe d'analystes internationaux, met l'accent sur les facteurs clés qui expliquent le mieux la réussite du pays, notamment dans un contexte mondial difficile et mouvant. Ces facteurs concernent essentiellement la bonne visibilité qu'offre le pays à ses partenaires et aux hommes d'affaires internationaux, à la faveur de sa stabilité politique et de la clarté de ses choix, l'efficacité de ses institutions, les performances accomplies dans les différents domaines, etc. Autant d'atouts qui concourent au renforcement de la confiance dans le pays et dans les perspectives d'avenir qu'il offre.

mercredi 18 août 2010

La femme; vecteur un vecteur de progrès en Tunisie

Depuis son indépendance en 1956, la Tunisie a franchi des pas remarquables dans le domaine de la promotion de la condition de la femme et de son statut sur les plans social et juridique. Amorcée par la promulgation du code du statut personnel le 13 août 1956 et confirmée par de multiples réformes juridiques, ces dernières années, cette politique place la femme au cœur de sa stratégie en matière de développement humain et donne une orientation moderniste au projet de société véhiculé par les élites nationales tunisiennes.

Le statut privilégié et unique des femmes tunisiennes dans le monde arabe et musulman est incontestable. L'expérience tunisienne est avant-gardiste dans le domaine de la promotion des potentialités de la femme, la consolidation de son statut juridique et de sa participation dans la définition des choix futurs. Nul doute donc que la femme occupe une place privilégiée dans le projet moderniste de la Tunisie.

Innombrables sont les mesures qui ont de permis la promotion de la condition des femmes, leur contribution au développement économique, l'élargissement du champ de leur participation à la vie publique et à la création scientifique et culturelle. L'intégration des dans le processus démocratique, la consécration de l’égalité des chances entre les deux sexes et l'élévation des rapports femme-homme au rang de partenariat actif comptent aussi parmi les réalisations de la Tunisie en matière d'émancipation de la femme.

Grâce à tous ces acquis, qui ne cessent d'être renforcés et enrichis à la faveur d'une volonté politique constante, la femme est devenue symbole de la modernité de la Tunisie et l'un des vecteurs de son rayonnement régional et international.

La femme tunisienne, un exemple de réussite

Le 13 août 2010, la Tunisie a célébré le 54ème anniversaire de la promulgation du Code du Statut Personnel qui a ouvert les portes de l’émancipation devant la femme tunisienne. Sous l'impulsion du Président Ben Ali, la Tunisie n'a cessé de prendre les mesures et de mettre en place les structures en vue de l’autonomisation de la femme, du renforcement de tous ses droits et de toutes ses capacités ainsi que de l’affirmation de sa présence dans tous les domaines même les plus difficiles à conquérir, comme la politique.

Les paris de la démocratie et du développement solidaire ne peuvent être gagnés sans le concours de la femme et que la dignité et l’invulnérabilité de la patrie vont de pair avec celles de la femme. Telle est la conviction profonde du Chef de l'Etat, qui, sur la base du principe de la discrimination positive, a hissé la femme au rang de partenaire à part entière et lui a ouvert les portes du pouvoir, de la participation à la prise de décisions et à jouer le rôle agissant et efficient qui doit être le sien que ce soit dans le domaine du travail et de la productivité –de nombreux mécanismes ont été mis en place dont le système des microcrédits—ou au sein de la famille ou dans les rouages de la société.

La consolidation du rôle de la femme s’inscrit dans le cadre d’une vision plus large et prospective: elle est la garante de l’éducation des générations montantes sur la base des valeurs de citoyenneté, de tolérance, de patriotisme et d’attachement à la famille, à la société et à la patrie.

Ce profil de la femme tunisienne d’aujourd’hui s’est reflété à travers le succès de la présidence tunisienne de l’Organisation de la femme arabe, en la personne de Mme Leïla Ben Ali. Les initiatives pertinentes et opportunes de Mme Leïla Ben Ali sont de nature à contribuer à la promotion de la condition des femmes arabes pour qu'elles puissent jouer pleinement leur rôle dans le développement de leurs pays respectifs et, par conséquent, de toute la région arabe.

mardi 10 août 2010

Le sens et la portée de l’appel des 65


Plus de soixante personnalités tunisiennes de divers bords idéologiques et politiques ont lancé un appel au président Zine El Abidine Ben Ali à se représenter aux élections de 2014. De nombreuses franges de la société politique et civile et du monde de la culture ont exprimé leur adhésion à cet appel. Alors, qu’est-ce qui donne à cet appel toute sa signification politique et toute sa légitimité historique ? Cet appel montre encore que le Changement initié le 7 novembre 1987 requiert et rend possible tout à la fois une perspective transformatrice de réformes audacieuses qui touchent tous les aspects du réel politique, social, culturel et économique des Tunisiens.

Dans l’appel publié dimanche par le quotidien indépendant Ech-Chourouk du 8 août 2010, on lit : «Nous nous permettons en tant que patriotes, au-delà des classifications politiques et idéologiques, d’appeler le dépositaire de la confiance en toute sincérité, à parachever ce qu’il a accompli, la marche, en dépit de l’immensité de ses acquis, demande encore la vision et le leadership de celui qui a fait montre de ses compétences à réaliser et changer».

En effet, le Président Zine El Abidine Ben Ali a courageusement engagé dès l’aube du 7 novembre 1987, sans avoir attendu un discours devenu ces dernières années dominant sur les réformes à mener dans le monde arabe, un processus de réformes structurelles qui engagent le devenir national de tous les Tunisiens. Dans ce sens, la construction de la modernité par le Président Zine El Abidine Ben Ali est objectivement liée en Tunisie à l’exigence d’une attention renouvelée à tout ce qui bouge dans la société et le monde contemporain pour déceler les tendances qui y sont à l’œuvre, les bifurcations possibles, les dangers et les aspirations naissantes.

«La Tunisie, poursuivent les signataires de l’Appel des 65, a encore besoin de vous, de vos visions perspicaces pour la gestion de ses affaires et la conduite de son avenir. C’est pourquoi, nous vous adjurons de vous porter candidat à un nouveau mandat présidentiel à l’horizon 2014. Par cet appel, nous disons oui à la stabilité et à la continuité qui sont à la base de toute action politique réussie. Nous disons oui aussi à davantage de développement, oui à la paix sociale, à l’équilibre de la société, oui à la dignité et à la souveraineté nationale».

La modernité signifie d’abord le refus de tout projet doctrinaire qui prétendrait s’imposer de l’extérieur au mouvement historique réel et national. Elle prévient le retour de toute modernisation impulsée de l’extérieur. Dans ce sens, la problématique de la production de la modernité réelle ne peut en aucun se réduire à la charpente dénudée des organigrammes institutionnels, des définitions abstraites et de l’idéologie des droits de l’homme. Elle intègre les dimensions politiques et culturelles des rapports à l’Etat, de la mémoire collective, de l’expérience des luttes et de l’avenir projeté. Dans l’écheveau de contradictions multiples qui travaillent le corps social, à rebours des esprits de clocher et de chapelle, la production de la modernité n’implique pas un modèle clefs en main de société parfaite. Elle ne propose pas de substituer à l’activité sociale l’ingéniosité des faiseurs de systèmes, aux conditions historiques de l’émancipation, des conditions fantaisistes. Elle cherche à expliciter le mouvement réel d’abolition de l’ordre existant pour attaquer la société existante dans ses bases : point de cité idéale, point de meilleur des mondes, donc, mais une logique de l’émancipation et du possible, enracinée dans la réalité du conflit.

Un nouveau mandat présidentiel à l’horizon 2014 constituera certainement une garantie sûre en matière de mise en mouvement de la modernité entendue comme un processus national selon des critères conformes aux besoins des Tunisiens et respectueux de leur appartenance à une histoire nationale : celui de la libération de leur potentiel d’imagination et de création qui permettrait d’agir sur le sens de l’Histoire nationale ; celui d’une pensée réformiste qui conduirait à se libérer des archaïsmes et des dogmatismes ; celui enfin d’une construction sociale effective et solidaire, que consolide davantage la démocratie sociale. En d’autres termes, la construction de la modernité ne peut se penser que comme une construction continue, où se nouent, dans les difficultés du présent, l’acte de l’affrontement politique et le processus durable des changements éducatifs, institutionnels et culturels.

C’est de cette façon que le processus de réforme politique constant et continu permettra, tout en refusant les modèles préétablis en matière politique, aux Tunisiens de consolider les fondements d’une vie politique évoluée qui reconnaît à la diversité idéologique et politique le droit à l’expression et à l’épanouissement dans le cadre de l’Etat de droit et d’une société libre, prospère, solidaire, ouverte et tolérante. Ce sont là des choix que le Président Ben Ali s’est employé à consacrer, au cours des deux dernières décennies, dans la Constitution et dans les lois garantissant l’intégrité de l’individu, sa liberté et sa dignité ; et à enraciner dans les institutions et les comportements. Soyons, donc, nombreux pour relever tous ces défis avec le Président Ben Ali dans la perspective des échéances politiques de 2014.

جمعية "سيدة" لمكافحة السرطان: تكريس لقيم التضامن وحقوق الإنسان



لقد بيّن الحديث الذي أجرته السيدة ليلى بن علي، حرم رئيس الدولة زين العابدين بن علي، مع صحيفة "لا براس"، بعدا جديد من ابعاد الجمعيات الانسانية التونسية ومن بينها جمعية " سيدة " المختصة في مكافحة السرطان... الذي أصبح يفتك سنويا بعدد متزايد من النساء والرجال فضلا عن تهديده لتيار عريض من الشباب والفتيات من متعاطي التدخين ـ بأنواعه ـ بما يتسبب في سقوط أكثر من 6 آلاف قتيل كل عام .. فيما أكدت الارقام خطورة اصابة نسبة مهمة من النساء بسرطان الثديين والرحم ..

وعلى غرار ما جاء في حديث السيدة ليلى بن علي فـ"مهما كان حجم العمل المطلوب من قبل الجميعات، فإنه يظل متواضعا إزاء درجة الألم الذي يشعر به المصاب بالمرض".. الذي يخشى كل يوم على سلامته .. وعلى حياته .. ومستقبل أفراد عائلته من بعده ..

وفي هذا السياق تبرز أهمية تأكيد حديث السيدة ليلى بن علي على أهمية "المشاركة في تعزيز شبكة التشخيص المبكر والوقاية من السرطانات الأكثر تواترا في تونس".. لا سيما عبر التشجيع على تفعيل دور الإعلام والتحسيس لأنهما "يمثلان عنصرا مكملا اساسيا لعمليات الكشف عن الأمراض والتشخيص المبكر لها، وهو ما يطرح ضرورة إرساء برنامج اتصالي مدروس بصورة ملائمة ويتم تنفيذه بشكل ناجع من خلال مختلف وسائل الإعلام وكل الدعامات الاتصالية المناسبة."

إنّ من أبرز مؤشرات تقدم المجتمعات في البلدان الغربية كثرة الجمعيات الانسانية والطبية ونجاعة تدخلاتها لفائدة ملايين المرضى والفقراء والمحتاجين للسند والدعم النفسي والمادي ..ومن الايجابي جدا أن تبرز في تونس جمعيات تقوم بتدخلات ميدانية في نفس الاتجاه مثل جمعية "سيدة "..لأن عمل المؤسسات الادارية والرسمية يزال دوما في حاجة إلى الدور الميداني الذي يقوم به نشطاء المجتمع المدني ..

vendredi 6 août 2010

تونس بن علي... ترسيخ متواصل لمنظومة حقوق الإنسان

إنّ المتأمّل بروية في متضمّنات البرنامج الانتخابي لسيادة الرئيس زين العابدين بن علي يتضح له جليا انصهار كامل عناصره في منظومة حقوق الإنسان عامة من منظار تنموي شامل وهي مقاربة نموذجية وريادية ذات أبعاد حضارية وإنسانية متضامنة ذلك أنّ مفهوم التنمية في فكر الرئيس بن علي يرتكز أساسا على إنسانية الفرد باعتباره الأداة والمنطلق إذ لا يمكن الحديث عن تنمية شاملة دون تفعيل لمنظومة حقوق الإنسان والانتصار لها وهو ما أكّده سيادته في خطابه بمناسبة عيدي الاستقلال والشباب 20 و21 مارس 2010: «إنّ مقاربة تونس لحقوق الإنسان كانت دوما مقاربة شاملة قوامها التكامل بين مختلف أصناف تلك الحقوق وأجيالها والتلازم بينها واحترام كونيتها والانتصار لها».
ولقد تجاوز الاهتمام في تونس التغيير بحقوق الإنسان من مجرّد شعارات إلى مكاسب ونجاحات مخطط لها مسبقا ذلك أنّ الارتقاء بحقوق الإنسان والمواطن لم يعد يمثّل عملا ظرفيا بقدر ما هو جهد متواصل وعمل يومي تجسم من خلال الجهود المبذولة منذ 07 نوفمبر 1987، فأصبحت مسألة حقوق الإنسان في حركية وتدرّج دائمين يصعب أن تتحقّق فيها كلّ الطموحات والمناشد دفعة واحدة وهذا شأن تاريخ تطور مسألة حقوق الإنسان حتى على مستوى المجتمع الدولي حيث كلّل المجهود الدّولي بادئ الأمر بالإعلان العالمي لحقوق الإنسان ليتواصل في ما بعد من خلال العهود والمواثيق اللاحقة له.
ممّا يؤكّد أنّ مسألة حقوق الإنسان في فكر الرئيس بن علي وقع حمايتها والالتزام بها منذ الأيام الأولى للتغيير نصا وتطبيقا، حيث وقع تكريس الإعلان الرئيسي لحقوق الإنسان والحريات العامة في أعلى هرم النصوص القانونية في الفصل الخامس من الدستور ووقع تجسيمها من خلال القرار الحكيم المتمثّل في اختيار التربية مدخلا لنشر الثقافة الحقوقية وترسيخها وهو بمثابة استراتيجية ناجعة لتحقيق هذا الالتزام فوقع اعتماد مفاهيم الثقافة الديمقراطية وحقوق الإنسان في المناهج التعليمية بصورة تطبيقية، نظرا لما يمكن أن تقوم به التربية والتعليم من دور ايجابي في التوعية بحقوق الإنسان سلوكا وممارسة، وهو ما من شأنه خلق مناخ من الوئام الاجتماعي صلب المجتمع التونسي، وذلك ما أكّده رئيس الجمهورية في يوم العلم بتاريخ 17-07-1996 إذ يقول: «وما كانت حقوق الإنسان في مقدمة قيمنا الحضارية والأخلاقية وخياراتنا السياسية والتربوية عملنا على نشر ثقافتها والتبصير بأهميتها بالتدرج الذي تقتضيه الطرق البيداغوجية في كلّ مرحلة من مراحل التعليم...»
كما نجحت تونس بن علي في تحقيق التنمية الشاملة بإرساء مناخ سياسي واجتماعي واقتصادي يتميّز بالاستقرار وأضحى محل إكبار وتقدير من عديد المنتديات الإقليمية والعالمية إقرارا منها بعقلانية التجربة التونسية في مجال التنمية الشاملة عامة وحقوق الإنسان خاصة وهو ما يترجم حرص الرئيس بن علي على أولوية البعد الإنساني في تنفيذ مشروعه التنموي الحضاري، إيمانا منه أن احترام الدّولة لحقوق الأفراد هو احترام لذاتها، وهو ما تجسم في اعتماد المنظمة الأممية لعديد المبادرات التي تقدّم بها سيادة الرئيس والمتعلقة بحماية حقوق الإنسان وبالتضامن الاجتماعي.
وهو ما أقرّه معهد كينيدي للحوكمة التابع لجامعة هارفارد الأميريكية من أن تونس الأولى في شمال إفريقيا في مجالات التنمية البشرية والثقافية ودولة القانون والمشاركة وحقوق الإنسان والاستقرار الاقتصادي، إضافة إلى التقرير الأخير لمنتدى دافوس الاقتصادي الذي صنّف تونس ضمن دول العالم الأفضل من حيث التنافسية الاقتصادية رغم الظرف الاقتصادي العالمي الصعب وذلك بفضل مسيرة الرقي السياسي والاقتصادي والاجتماعي المتواصلة منذ التغيير من ناحية أخرى إقرار لجنة حقوق الإنسان للأمم المتحدة بأنّ تونس تعدّ متطورة في حماية حقوق الإنسان وكذلك المجلس الأممي لحقوق الإنسان الذي لم يشهد أي تحفظ بشأن تونس، كما نوّهت مجلة الصياد اللبنانية في عددها بتاريخ أكتوبر 2009 بالتزام الرئيس بن علي في مجال حقوق الإنسان.
وبما أنّ عبارة حقوق الإنسان أصبحت محور كلّ حديث ولا يكاد يخلو منها منبر، وقع استغلالها استغلالا سيئا من بعض الأفراد للدفاع عن مصالح ضيقة وشخصية تعكس سطحيّة رؤاهم الحاضرة والمستقبلة، فانتهجوا هذا الأسلوب الذي أصبح مفضوحا للجميع كرمز لنضال وهمي يتعمدون من خلاله الإساءة لبلدانهم ولرموزها الوطنية ومصدرا للارتزاق خدمة لأغراض دنيئة لا تمتّ لحقوق الإنسان مجرد الصلة، اعتقادا منهم بأنّهم يتمتّعون بحق الاعتداء على أبناء تونس سواء كانوا أفرادا أو مجموعات أو رموزا وطنية وهو ما يعدّ خرقا لمبدإ المساواة بين الجميع الذي أقرته المادتان 1 و2 من الإعلان العالمي لحقوق الإنسان علما أنّ من أهمّ مقوّمات الدفاع عن حقوق الإنسان مصداقية وحياد المدافعين عنها سواء كانوا منظمات أو أشخاص فالحقوق والحريات التي يتمتّع بها الأفراد ليست مطلقة وإنّما تحتكم إلى القانون مراعية في ذلك حقوق الغير إذ أنّ حرية الفرد تنتهي عندما تبتدئ حرية الآخرين لأنّ الأمر يتعلّق بضوابط تحكم المجتمع حتى تقيه الانحلال والتشتت، وهو ما شدّد عليه الرئيس بن علي لأبناء تونس في أكثر من مناسبة من أن تونس لا تأخذ دروسا من أحد في مجال الديمقراطية وحقوق الإنسان والتحلي بمزيد اليقظة لتفادي السقوط في فخ الإشاعات المغرضة وضرورة تنمية الوعي الفردي والجماعي بمكاسب البلاد ونجاحاتها ونشر ثقافة التطوع والاجتهاد في خدمة الصالح العام وإذكاء الإحساس بالمواطنة لدى التونسي والمحافظة على الثوابت الوطنية.
كما أنّه ورغم تسارع نسق التغيرات العالمية نجحت تونس بفضل الرؤية المتبصّرة للرئيس زين العابدين بن علي في بلورة نموذج تنموي ظلّ البعد الإنساني أهمّ ثوابته مستعينا في ذلك بآليات ناجعة في التنفيذ والمتابعة والتقييم وهو ما تغافل عنه أصحاب النظرة السوداوية غير مكترثين لغايات في أنفسهم، بالاعتراف بالتقدّم المطّرد والمكاسب التي شهدتها وتشهدها منظومة حقوق الإنسان في تونس من خلال الإنجازات المتلاحقة المتعلّقة بالإنسان وبالمجالات المتّصلة به كالصحة والتعليم والتكوين المهني والتشغيل والبيئة وفي المشاركة في الحياة العامة والجهود المبذولة نحو الديمقراطية حيث أنّهم ينظرون دائما إلى الشطر الفارغ من الكأس ولا ينظرون إلى الشطر الممتلئ ، دون الوعي بأنّ الديمقراطية وحقوق الإنسان لا تستقرّ في وضع محدد وهي في حركية دائمة لها خصوصياتها التي تأخذها من كلّ مجتمع في تركيبته الاجتماعية وبنيته الاقتصادية وتوازناته ولعلّ البرنامج الانتخابي لسيادة الرئيس بن علي 2009-2014 أسطع شاهد على المكانة المرموقة التي يحتلها الإنسان في تونس.
إنّ ما تحقّق في تونس في ظلّ قيادة الرئيس زين العابدين بن علي ليس إلاّ خطوات هامة وجريئة في سبيل تحقيق التنمية الشاملة وخصوصا في ميدان حقوق الإنسان والحريات العامة من خلال ترسيخ متواصل لهذه الحقوق ولقيم التضامن لتتواصل ملحمة الإنجازات والمكاسب دون كلل أو توقّف في كافة الميادين بفضل إرادة سياسية حازمة وصادقة للارتقاء بتونس إلى مصاف الدول المتقدمة.

jeudi 5 août 2010

La Tunisie et les défis de la modérnité: Plan de développement 2010-2014

La Tunisie et les défis de la modérnité: Plan de développement 2010-2014

Plan de développement 2010-2014

migration vers un modèle à forte composante de savoir


Le plan de développement pour le prochain quinquennat (2010-2014), qui sera débattu par le parlement à compter du 6 juillet courant, consacrera une mutation qualitative du modèle de développement tunisien.
Feuille de route du gouvernement pour le prochain quinquennat, ce plan, qui sera l'instrument pour la mise en œuvre du programme présidentiel 2009-2014, se traduira par une migration de l'économie nationale vers un modèle tiré par l'innovation et le savoir.
Plusieurs réformes seront engagées, à cette fin, et seront articulées autour de six principaux axes: évolution de la structure économique vers une économie amie de l'environnement et à forte composante technologique (création de pôles de compétitivité), amélioration de l'environnement des affaires et de l'attractivité du site-Tunisie, renforcement de l'intégration de l'économie nationale dans l'économie mondialisée (intensification de la libéralisation des échanges et orientation vers la convertibilité totale du Dinar) et préservation des équilibres financiers (facteur déterminant pour garantir la pérennité du processus du développement du pays).
Il s'agit, également, de développer les ressources humaines (amélioration de la qualité de l'apprentissage à tous les niveaux et son adaptation aux ratios internationaux) et d'impulser le développement régional (diversification de la base économique des régions, modernisation de l'infrastructure, création de 48 nouvelles zones industrielles, sédentarisation des habitants des zones frontalières).
Quant au schéma de développement retenu pour le prochain quinquennat, il se propose de réaliser un taux de croissance annuel de 5,5 pc.
Les secteurs participeront à cette croissance au taux de 4,9 pc pour l'agriculture, 18,6 pc pour les industries manufacturières, 6,5 pc pour les industries non manufacturières et 70 pc pour les services.
L'objectif est également de porter le revenu par tête d'habitant à 8363 dinars à l'horizon 2014, de créer 425 mille emplois et de réduire d'un point et demi le taux de chômage qui sera ramené à 11,6 pc en 2014 contre 13,3 pc en 2009.
Le taux des diplômés du supérieur sans emploi diminuera, quant à lui, au cours de la même période, de 21,7 pc à 13,6 pc.
S'agissant de l'investissement, le plan prévoit un accroissement de 11,2 pc pour atteindre 98 321 MDT, soit 26 pc du PIB. La part du secteur privé dans l'investissement sera portée à 60,8 pc à la fin du quinquennat.
L'investissement direct étranger (IDE) suivra le mouvement à la hausse et augmentera pour atteindre les 17 200 MDT dont 905 MDT d'investissements de portefeuille.
Par ailleurs, le schéma de développement du plan prévoit de porter l'épargne à 23,6 pc du PIB tandis que le déficit budgétaire sera maintenu dans la limite de 2,7 pc du PIB. Le taux de consommation publique et privée est fixé, respectivement, à 4,8 pc (11015,8 MDT) et à 5,4 pc (40 250 MDT).
Les exportations augmenteront au taux de 6,5 pc (28 337,9 MDT). Les importations croîtront au taux de 7 pc (30 323 MDT). Le taux d'encadrement passera de 15,5 pc durant la période (2007-2009) à 21,5 pc durant le quinquennat 2010-2014.
Les sources de développement seront assurées à hauteur de 23 pc par la productivité du travail, 28,4 pc par la productivité du capital et 48,6 pc par la productivité globale des facteurs de production.
Le schéma de développement retenu a pour ambition de contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire et à l'amélioration de l'exploitation des ressources naturelles.
A cet effet, les stratégies sectorielles tendent à accroître la production, à améliorer la productivité et la compétitivité des produits agricoles à travers le renforcement de l'encadrement des agriculteurs, leur approvisionnement en moyens de production et l'assurance d'une meilleure complémentarité recherche-production.
L'accent sera mis sur l'extension des périmètres irrigués, l'adaptation aux changements climatiques, la réduction des pertes de production, l'augmentation de la capacité de stockage et surtout des stocks régulateurs et le développement de la transformation des produits agricoles.
Une attention particulière sera accordée à l'autosuffisance en céréales, particulièrement, en blé dur, à l'extension des cultures fourragères et des cultures bio et géothermiques et au développement de l'aquaculture pour porter sa part dans la production de poisson à 10 pc.
Concernant la préservation des ressources naturelles, les efforts porteront sur la protection des terres agricoles contre l'expansion urbaine, l'érosion et la désertification. Le but est de porter le taux du couvert végétal et pastoral à 16 pc, à l'horizon 2014, contre 12,8 pc actuellement.
L'ensemble de ces objectifs ont été fixés sur la base de projections tablant sur une reprise de l'économie mondiale, les bonnes classifications obtenues par la Tunisie auprès des agences de notation internationales et des avantages comparatifs de plusieurs filières de l'économie tunisienne à l'instar de l'exportation des services de santé, les technologies de l'information et de la communication (TIC), les industries des composants automobiles, aéronautiques, électriques, électroniques et mécaniques.

La Tunisie et les défis de la modérnité: Rapport de la BM "Investing Across Borders 2010":

La Tunisie et les défis de la modérnité: Rapport de la BM "Investing Across Borders 2010":

Rapport de la BM "Investing Across Borders 2010":



La Tunisie offre des opportunités réelles aux investisseurs étrangers

Un rapport publié, récemment, par le groupe de la Banque mondiale, et portant sur les lois qui réglementent les investissements étrangers dans les pays de la région MENA (Moyen Orient et Afrique du Nord), souligne que le cadre réglementaire et institutionnel en Tunisie offre des opportunités réelles aux investisseurs étrangers d'investir et de s'implanter sans souffrir de restrictions.
Les pays de la région MENA sont moyennement restrictifs à l'exception de la Tunisie, précise le récent rapport ''Investing Across Borders 2010'', publié le 7 juillet 2010 à Vienne.
Le rapport offre, pour la première fois, des données objectives sur les lois qui réglementent les investissements étrangers et les compare à travers 87 pays.
Selon le rapport, des lois et règlements transparents et efficaces sont essentiels pour assurer les meilleurs résultats pour les pays qui reçoivent les investissements, leur population, ainsi que les investisseurs.
En effet, qu'il s'agisse d'investissement dans les différents secteurs d'activités (mines et énergie, services financiers, télécommunications...), de lancement de projets promus par des opérateurs étrangers, d'acquisition de terrains dans des zones industrielles ou d'arbitrage des différends commerciaux, la Tunisie offre un cadre incitatif avec des procédures de plus en plus simples et des possibilités réelles d'investir dans des secteurs d'activités diversifiés.
"Investing Across Borders 2010" vise à aider les pays à développer un environnement commercial plus attrayant en identifiant les bonnes pratiques utilisées ailleurs dans la conception et la mise en œuvre des politiques d'investissements.
Le rapport fournit des indicateurs en matière de restrictions sectorielles sur la prise de participations étrangères, le processus de démarrage d'une entreprise étrangère, l'accès au foncier industriel et le régime d'arbitrage commercial, dans 87 pays.

La Tunisie, un pays qui va bien

Indicateurs positifs du secteur industriel au cours du premier semestre de l'année 2010

Le secteur de l'industrie a réalisé, au cours du premier semestre de l'année 2010, des indicateurs positifs qui sont venus traduire la reprise du secteur.
Cette reprise a été marquée par une croissance significative des exportations industrielles, une balance commerciale excédentaire de 901 MDT pour les phosphates et ses dérivés et l'augmentation de 45% du nombre des entreprises ayant adhéré au programme de Mise à niveau.
Selon des données publiées par le ministère de l'industrie et de la technologie, les exportations industrielles ont enregistré un taux de croissance de 16,6% avec une valeur de 9325 MDT contre 7997 MDT par rapport à la même période de l'année 2009.
Cette performance est imputable principalement au secteur des industries mécaniques et électriques (IME), premier secteur industriel exportateur qui a enregistré pour le premier semestre de l'année en cours une croissance de 39% par rapport à la même période de l'année 2009.
Cette performance est due, également, au secteur du textile habillement qui a affiché une croissance de 4,6% pour la même période.
Selon les statistiques d'Eurostat, la Tunisie a été classée, au cours du premier semestre de l'année 2010, en tant que premier pays exportateur sud Meda vers l'UE.
La Tunisie préserve ainsi sa position de leader acquise dès 2008 et confortée en 2009.
A l'instar de la dynamique des exportations industrielles, le secteur des phosphates et ses dérivés a bénéficié lui aussi d'une conjoncture de reprise.
Il affiche une balance commerciale excédentaire de 901 MDT soit une progression de 255 MDT par rapport à la prévision budgétaire de l'année 2010.
Cette progression est due essentiellement à la hausse des prix du phosphate et des engrais phosphatés qui s'explique par l'explosion de la demande mondiale de produits agricoles et le besoin d'élargir les surfaces cultivables.
Il est prévu que la production nationale en phosphates sera de l'ordre de 9 millions de tonnes au début de 2011 contre une moyenne de 8 millions de tonnes actuellement. L'ensemble de ces performances sont également imputables aux efforts continus conduits par les entreprises en termes de compétitivité et de développement technologique qui se traduisent par une adhésion toujours plus importante au Programme de Mise à Niveau(PMN) et au Programme National de la Qualité (PNQ).
Le programme de Mise à Niveau a enregistré une croissance de 45% au niveau des adhésions soit 260 entreprises contre 179 de la même période de l'année 2009.
Le nombre des entreprises ayant adhéré au Programme de Mise à Niveau ont atteint, entre 1995 et 2010, environ 4794 entreprises, dont les dossiers de 3216 d'entre eux ont été approuvés moyennant des investissements globaux de 5391 MDT et de primes d'une valeur de 749 MDT.
Au niveau du Programme National de la Qualité qui constitue une composante complémentaire aux efforts de mise à niveau de l'industrie, le nombre des entreprises certifiées a atteint, actuellement, 1457 entreprises. Pour le premier semestre de l'année 2010, ce programme a certifié 90 nouvelles entreprises.
Les mesures conjoncturelles d'appui aux PME mises en place début 2009 et reconduites à deux reprises (pour une période totale de 18 mois) et en particulier au profit des entreprises exportatrices aux fins de contenir les effets de la crise financière, ont eu un impact positif sur le rendement de ces entreprises et la préservation des postes d'emploi.
Ce programme de soutien a profité à pas moins de 427 entreprises et 118200 emplois.

jeudi 29 juillet 2010

La Tunisie et les défis de la modérnité: Le Maghreb face à la menace jihadiste

La Tunisie et les défis de la modérnité: Le Maghreb face à la menace jihadiste

Le Maghreb face à la menace jihadiste

Les dangereux jihadistes-salafistes affiliés à la nébuleuse Al-Qaïda au Maghreb islamique veulent porter atteinte à la stabilité et à la sécurité des pays maghrébins et aux intérêts économiques et touristiques dans la région. Ces objectifs criminels ont pour objectif d’affaiblir et de déstabiliser le Maghreb.

En fait, le terrorisme qui n’épargne aucun pays du monde et l’extrémisme politique qui rongent plusieurs sociétés obligent à ne pas se tromper sur leur nature criminelle, liberticide et fasciste. C’est pourquoi, le meilleur moyen pour lutter efficacement contre la menace que représente le terrorisme est l’édification des Etats de droit forts et crédibles capables d’imposer la force de la loi et qui protège les citoyens du droit de la force. C’est la mise en place des Etats de droit réels qui assurent la stabilité politique, la pérennité des institutions et l’adhésion des citoyens à un projet sociétal.

Au fond, l’exécution récente par Al-Qaïda au Maghreb islamique de l’humanitaire Français Michel Germaneau met à nu encore une fois les intentions foncièrement mauvaises et dangereuses pour la société des professionnels du maximalisme politique qui préconisent d’intégrer les islamistes dans le champ politique. Faut-il donner des exemples et des contre-exemples, alors que le terrorisme jihadiste est responsable de milliers de morts dans plusieurs pays du monde musulman et occidental ?
Le jihadisme et ses corollaires obligés, le fanatisme et le terrorisme ne font que travestir l’histoire de l’humanité, du fait d’un esprit rétrograde et par le recours aux actes sanglants. Les déclarations prétendument modérées de certains islamistes ne font qu’abuser de l’opinion publique en se faisant passer pour des victimes. Ceux qui utilisent le dogme religieux comme masque ne reculent devant aucun moyen pour arriver à leurs fins.

La Tunisie et les défis de la modérnité: Une nouvelle praxis institutionnelle

La Tunisie et les défis de la modérnité: Une nouvelle praxis institutionnelle

Une nouvelle praxis institutionnelle

Sur les principes de la Constitution et de la primauté de la loi, qui placent la Tunisie en tout premier lieu et en dernière analyse, l'Ere nouvelle allait ainsi lancer sa construction de la «République de demain».

En possédant des fondements intellectuels solides et des idéaux autour desquels l'unanimité de la communauté nationale est totalement acquise, la République, qui a pris le plus grand soin de définir le système où se réalisent les rapports que chaque citoyen entretient avec le système républicain, a choisi d'exister à travers une culture politique, sociale et économique, des mécanismes et des rouages d'appropriation qui n'ont jamais cessé d'étendre le champ de leurs théories et surtout de leurs pratiques.

La nouvelle praxis institutionnelle, plus transparente et plus efficace, a donné naissance, en 2002, à la Chambre des conseillers: une nouvelle expression de la souveraineté populaire, une représentation plus large des régions, des diverses composantes de la société civile, des organisations professionnelles, des personnalités et compétences nationales.

Ainsi, disposant de deux Chambres, le travail parlementaire s'en trouve aujourd'hui sensiblement revalorisé, et la qualité du service rendu par nos législateurs à la nation nettement améliorée, avec des règles nettes et un ordre du jour nouveau et clair pour examiner, débattre et adopter les meilleures propositions de loi, étendre les libertés individuelles et la responsabilité de l'Etat.

C'est sans nul doute, sur ce terrain-là, que le Changement a donné les preuves les plus irréfutables de son inventivité: le juste milieu de L'Ere nouvelle a forgé la cohésion de la communauté nationale et servit de contexte où la «démocratie républicaine» est devenue sociale et économique, grâce à la jonction solide faite entre les diverses dimensions du développement dans notre pays.

«Les droits civiques et politiques ne peuvent en effet atteindre leur plénitude sans être accompagnés de la garantie des droits économiques, sociaux et culturels et des autres droits reconnus par les générations subséquentes,» ainsi que l'a rappelé le Président Ben Ali, lors du 50ème anniversaire de la proclamation de la République.

Les libertés fondamentales et les droits de l'Homme sont désormais garantis dans «leur universalité, leur globalité, leur complémentarité et leur interdépendance» et la solidarité est devenue une valeur de référence de notre République, une valeur de conduite obligatoire, une norme morale de tous les jours qui met en avant la dimension consciente et volontaire de notre Développement.

Ce rayonnement de la solidarité en Tunisie de l'Ere nouvelle, incontournable dans les textes de loi, dans les discours publics et les comportements quotidiens, et volet principal des droits des Tunisiens, s'est acheminé vers une acceptation juridique et politique.

Plus qu'une fraternité isolée, plus qu'une charité séparée ou une entraide individuelle, la solidarité renvoie à une interdépendance très étendue entre tous les membres de la communauté nationale, toutes les régions du pays, toutes les catégories sociales et générations. Elle implique des ancrages nouveaux et divers qui mettent en avant «La Tunisie d'abord».

53ème anniversaire de la République: gratitude, consensus et cohésion

La Tunisie a célébré, dimanche 25 juillet, le cinquante-troisième anniversaire de la proclamation de la République. Pareil rendez-vous annuel est tout à la fois un instant de mémoire, de fierté, de promesses et de résolutions.

La Fête de la République est un temps d'arrêt solennel où le peuple tunisien réaffirme sa fidélité et reconnaît la dette due à nos aînés, où il apprécie le coût des sacrifices des héros et martyrs de la Libération nationale et saisit la valeur et la portée de ce que les bâtisseurs de notre émancipation nous ont laissé comme héritage.

Depuis vingt-trois ans, à pareille date, la Tunisie évalue le chemin qu'elle a parcouru sur la voie de l'enrichissement de ses conquêtes républicaines, juge sa contribution à l'édifice glorieux de la République tunisienne, forme de nouvelles espérances, fixe de nouvelles bornes, dessine de nouvelles ambitions, promet d'étendre le champ des gains républicains et prend les fermes résolutions de garder intacte la souveraineté du peuple tunisien et de préserver la liberté de sa décision.

La Fête de la République, en définitive, est un retour vers le passé pour marquer la gratitude de la nation envers les pionniers de l'Etat moderne, une projection vers l'avenir, réaliste, optimiste et convaincue, mais aussi une halte pour mieux apprécier les avancées que la Tunisie a accomplies dans le consensus et la cohésion.

Parlement des Jeunes, nouvelle donne institutionnelle

Ce qui a assuré sa popularité entière au modèle républicain tunisien, c'est qu'il a également su répondre aux attentes, préoccupations et aspirations de la jeunesse, pour «lui assurer un avenir meilleur et pour l'associer à l'élaboration des contours de la Tunisie de demain, de la meilleure manière», ainsi que l'affirme le Chapitre 8 du programme présidentiel 2009-2014 «Ensemble, relevons les défis».

La participation de la jeunesse à la chose publique émane de la conviction élémentaire et profonde que la préservation du système républicain est une responsabilité qui incombe à toutes les générations, celles de l'expérience tout autant que celles de l'enthousiasme.

Ecoute de la jeunesse, échanges avec elle, consultations périodiques, jusqu'à l'organisation, en 2008, d'un dialogue national scellé par un Pacte de la Jeunesse tunisienne du 7 novembre 2008, un contrat s'articulant autour de valeurs cardinales (fidélité à la Tunisie, à notre histoire, aux acquis glorieux de notre peuple) et de fermes résolutions (dévouement et persévérance pour la grandeur de la Tunisie, défense du juste milieu, modération, ouverture, bannissement de l'extrémisme, du fanatisme et du terrorisme).

lundi 26 juillet 2010

La Tunisie et les défis de la modérnité: في ذكرى الجمهورية: المجد لمن يحميها ويرسّخ قيمها ويدعم مكاسبها

La Tunisie et les défis de la modérnité: في ذكرى الجمهورية: المجد لمن يحميها ويرسّخ قيمها ويدعم مكاسبها

في ذكرى الجمهورية: المجد لمن يحميها ويرسّخ قيمها ويدعم مكاسبها

...دعوات النيل من مكاسب الجمهورية والتجاهر بعدائها تمثّل ضربا من الخيانة أوّلا والديماغوجيا ثانيا والدغمائية ثالثا، ضربا من الادّعاء والتعالي والتعالم ووقوعا في شرك ثنائية التقديس والتبخيس، وما أبعد ذلك عن الديمقراطية وقبول الاختلاف والتعدد والإيمان بمبدأ الحوار أساسا للعيش المشترك. ما أبعد هذه الممارسات عن الوسطية والتسمح والإيمان بالنسبية والإقرار بكلّ إيجابي متحقّق وتثمينه والسعي إلى المحافظة عليه، وما أقربها إلى تجاهل الواقع والإصرار على الرأي والابتعاد عن نبض الشعب وإرادته، ما أقربها إلى المواقف الهوائية وأوهام الثورية والتقدمية.

إنّ الوطنية قيمة القيم وصمّام الأمان وشرط الانتساب إلى هذه البلاد...وتنحسر بل تسقط كلّ الذرائع التي يتعلّل بها للإساءة إلى الوطن واقتصاده وأمنه، لأنّ قطع الأرزاق قطع للأعناق ولأنّ المساس بالأفراد والمجموعات ثلب لا يصنّف بحال من الأحوال ضمن حرية التعبير...

مقتطف من مقال لحاتم الفطناسي، أستاذ جامعي

mercredi 21 juillet 2010

في رئاسة السيدة ليلى بن علي لمنظمة المرأة العربية

انحياز لمشاغل المرأة العربية وإصغاء لنداء التغيير والتحديث
بقلم : هشام بن عمار

مبادرات جريئة وقرارات صائبة وإستراتيجيات واضحة تنحاز لمنطق العمل والفعل ومواكبة لحراك الفضاء العربي والإقليمي والدولي بما يستجيب لتطلعات المرأة العربية إصغاء لصوتها وتفاعلا مع مشاغلها...
قد تكون تلك بعض ملامح ومميزات رئاسة السيدة ليلى بن علي حرم الرئيس بن علي لمنظمة المرأة العربية منذ مارس 2009 التي يقر المتابعون والملاحظون بأنها وضعت قضية أوضاع المرأة وبدرجة أوسع قضية تحديث المجتمعات العربية في مدار الاستحقاق الاستراتيجي سياسيا وثقافيا وتنمويا.

إن العنصر الأبرز للمنهجية التي توختها سيدة تونس الأولى في تسييرها لهذه المنظمة العربية هو وضوح الأهداف والخطط من حيث مركزية خيار التحديث والانحياز لمنطق المبادرات والقرارات العملية التي تحفر في الواقع السياسي والتشريعي والمجتمعي العربي وتنشئ جسورا حقيقية لمستقبل أفضل يكون فيه للمرأة العربية كما ذكرت السيدة ليلي بن علي وهي تتسلم رئاسة المنظمة.. «موقع متكافئ مع الرجل في تحقيق ما تصبو إليه المجتمعات العربية من تنمية وتقدم ومناعة شاملة».

فمنذ تسلمها رئاسة المنظمة ، أعلنت السيدة ليلى بن علي أن تونس «أرض اللقاء والحوار» ترى في رئاستها لهذه المنظمة «تكليفا لا تشريفا" مؤكدة ما يحدوها من عزم على جعل فترة الرئاسة التونسية للمنظمة «فترة الإضافة والانحياز إلى الجانب العملي من خلال وضع تصورات منهجية وبرامج عملية لدعم حضور المرأة العربية في الحياة العامة وتوفير المزيد من الظروف الملائمة للدفع بمشاركتها نحو الأفضل في كل الميادين".

جسر تواصل
ولأن هذه المنظمة جسر تواصل وتفاعل بين التجارب العربية، أكدت سيدة تونس الأولى أكثر من مرة على أنها ستعمل طيلة فترة رئاستها من أجل أن تبقى منظمة المرأة العربية «عروة وثقى تعتصم بها النساء العربيات تعزيزا لتضامنهن وحفزا لقدراتهن على العمل الخلاق والمشاركة الايجابية في تحديث المجتمعات العربية وتطويرها»، مشددة على أن الجهد الجماعي يتعين أن يتركز على توفير المقومات الضرورية التي تمكّن المرأة العربية من فرص أوسع للمشاركة وفتح مزيد من الآفاق أمامها وذلك من منطلق الإيمان بأن «لا تنمية شاملة دون أن تكون المرأة شريكا فاعلا فيها".

وفي تجسيم لتلك المنهجية التي تنهل من تجربة وطنية تونسية ذات ريادة أكيدة في مجال النهوض بالمرأة والتشريع لحقوقها كانت الفترة بين مارس 2009 وفيفري 2010 من رئاسة السيدة ليلى بن علي لمنظمة المرأة العربية غنية بالأحداث والقرارات والمبادرات التي استهدفت تحريك السواكن وتحفيز الجهد الجماعي العربي من اجل الانخراط في طور تاريخي جديد تكون فيه المرأة قطب الرحى ومحورا مركزيا في مسارات التنمية والإصلاح والتحديث التي يدرك الجميع أنها لم تعد من باب الترف بل هي ضرورة قصوى ومطلب حيوي في زمن عاصف متحول لا بديل عن مجابهته إلا بالتأسيس لمجتمعات حية تحلق بجناحيها.. الرجل والمرأة، وتستنهض كل طاقاتها دون إقصاء أو ميز.

خطة مستقبلية
وقد كان الوعي عميقا لدى الرئاسة التونسية للمنظمة بأن كسب رهان التنمية الشاملة استحقاق جسيم لا مجال معه لتعطيل نصف المجتمع وهو ما أكدت عليه السيدة ليلى بن علي في جوان 2009 لدى ترؤسها بتونس الاجتماع الرابع للمجلس الأعلى لمنظمة المرأة العربية بدعوتها إلى ضرورة أن تقوم الخطة المستقبلية للمنظمة خلال الفترة 2008 ـ 2012 على دمج المرأة العربية في المسيرة التنموية للأقطار العربية في كنف الشراكة والتعاون مع مختلف مكونات المجتمع المدني.
وتوازيا مع ذاك التوجه الذي يراهن على المشاركة والشراكة في بناء التنمية ويفتح هذا الرهان على أفق من العمل المستقبلي الجماع،ي كان التوافق كبيرا في اجتماع المجلس الأعلى للمنظمة في جوان 2009 على اختيار موضوع «المرأة العربية شريك أساسي في التنمية المستدامة» محورا للمؤتمر الثالث لمنظمة المرأة العربية في أكتوبر 2010 بتونس.

مساهمة المرأة العربية في التنمية
وفي سياق ترسيخ الوعي بمركزية مساهمة المرأة العربية في التنمية، حرصت سيدة تونس الأولى في افتتاحية مجلة "صوت المرأة العربية.. من تونس" على تأكيد الصلة الوثيقة بين نجاح مخططات التنمية وضمان استدامتها وبين الاستثمار الرشيد والمحكم لكافة الإمكانات والطاقات البشرية من الإناث والذكور، مشددة على الوعي الكبير في إطار منظمة المرأة العربية بأهمية إشكالية حضور المرأة في منظومة العمل والإنتاج وبالضرورة الحيوية لإزالة كل المعوقات التي تحول دون استثمار هذا المورد البشري الهام أي المرأة في مسيرة التنمية للبلدان العربية.

إلى ذلك وتجسيما لحركية المبادرة والفعل القائمة على التأسيس الفكري للتحولات والتخطيط المرحلي لمجابهة استحقاقات المستقبل سجل اجتماع المجلس الأعلى للمنظمة في جوان 2009 بتونس مقترحا هاما لسيدة تونس الأولى مداره الدعوة إلى تأسيس مرصد للتشريعات الاجتماعية والسياسية ذات الصلة بأوضاع المرأة في الأقطار العربية.. وهو مقترح يحيل من حيث المرجعية السياسية والثقافية والمجتمعية التي أسندته إلى تجربة تونس المستقلة في مجال التحديث الاجتماعي لجهة الإدراك العميق لأهمية التشريعات في التأسيس لنقلات نوعية على مستوى الواقع المجتمعي وعلى صعيد العقليات والبنى الثقافية والسلوكية.
وقد انبثقت هذه الرؤية عن إدراك عميق بأن الانتقال بالمجتمعات العربية إلى طور جديد أكثر تقدما بالمعاني السياسية والثقافية والتنموية يظل رهين جهد إصلاحي مصمم وجهته المستقبل يستند إلى أساسيات الهوية الحضارية للشعوب العربية وإلى مكاسب البشرية وفتوحات عصر المعرفة والتكنولوجيا. وأكدت السيدة ليلى بن علي دوما على أن «تجذير حقوق المرأة في الواقع العربي لا بد أن يستند إلى مرجعية حقوق الإنسان الكونية وإلى المعاهدات والمواثيق الدولية الخاصة بالمرأة وفي مقدمتها اتفاقية القضاء على جميع أشكال التمييز ضد المرأة»
المشاركة في مسارات التحديث والتطوير
وعلى الرغم من أوجه القصور والتشتت التي لا تزال تشوب العمل العربي المشترك في أكثر من مجال حيوي فإن القناعة واسعة لدى سائر الأقطار سيما منذ القمة العربية بتونس سنة 2004 بأن تحديث المجتمعات العربية والسير بثبات وتصميم على طريق ترسيخ قيم كونية مثل الحرية والديمقراطية والتعددية والمساواة بين الجنسين يعتبر طوق النجاة والسبيل السالكة لمجابهة تحديات العولمة الجسام ومحاذير التنميط الثقافي وبناء تنمية حقيقية تقوي أسباب الصمود والمناعة بمعانيها السياسية والاقتصادية والاجتماعية.

ولئن كانت مسارات الانخراط في هذا التوجه الإصلاحي تسير بأنساق مختلفة تبعا لخصوصيات كل بلد وما يزدحم به واقعه من معوقات موضوعية فإن استقراء المشهد العربي الراهن رغم التباينات المسجلة هنا وهناك ينبئ بأن طورا حاسما من الحراك المجتمعي والتشريعي والثقافي قد تم تدشينه وكان فيه قطعا لجهود منظمة المرأة العربية ورئاستها الحالية دور إيجابي وإسهام غير يسير لأن تلك الجهود التي ترجمتها مبادرات وقرارات ومشاريع وبرامج مدققة اتسمت بنأيها عن التعسف على الواقع وتوخيها منهجية قوامها حفز الحكومات وتنظيمات المجتمع المدني وقادة الفكر والرأي على الانخراط في جهد إصلاحي مشترك يبتعد بخيار التحديث المجتمعي عن منطق الخلاف السياسي والمصلحة الآنية وينزله في الوعي كما في الممارسة في مرتبة الاستحقاق الحضاري الذي لا يقبل التهاون أو التقصير أو التأجيل.

تكريس القيم الإنسانية
وفضلا عن البعدين التشريعي والمؤسساتي لتحرك الرئاسة التونسية لمنظمة المرأة العربية كان لقضايا الواقع المجتمعي والأسري المتصلة بالمرأة حضور هام في أجندة عمل سيدة تونس الأولى من ذلك مضامين الرسالة التي توجهت بها السيدة ليلى بن علي إلى السيدات الأول بالدول العربية بمناسبة اليوم العالمي للقضاء على العنف ضد المرأة الموافق ليوم 25 نوفمبر من كل سنة والتي أبرزت فيها حرص تونس على تعبئة كل الطاقات والجهود للتوعية بخطورة ممارسة العنف عامة وضد المرأة بصفة خاصة من خلال إقرار استراتيجية وطنية للوقاية من السلوكيات العنيفة في الأسرة والمجتمع.
وأكدت على تعزيز تبادل الخبرات والمعلومات بين الدول الأعضاء بالمنظمة في هذا المجال والاستفادة منها في بلورة الإستراتيجية العربية لحماية المرأة من العنف التي تعتزم المنظمة إعدادها سنة 2010 وهو ما جسمته ورشة العمل العربية التي احتضنتها تونس من 6 إلى 8 ديسمبر 2009 .
وقد أتبعت الرئاسة التونسية تأكيدها على تلك التوجهات بعمل توثيقي هام يعالج ظاهرة العنف المسلط على المرأة وسبل التصدي له ثقافيا وقانونيا بأن بادرت ضمن منشورات منظمة المرأة العربية بإصدار مؤلف تحت عنوان "العنف ضد المرأة بين سطوة الواقع وتكريس القيم الإنسانية».. جاء غنيا بإسهامات عدد هام من الباحثات والباحثين من تونس ومصر وفلسطين ولبنان والأردن.
وتولت السيدة ليلى بن علي تقديم الكتاب بتوطئة أكدت فيها أن هذا التأليف «يمثل لبنة من إستراتيجية أكبر وأشمل نلتزم بالمساهمة الفاعلة في بلورتها ونتعهد بالسعي إلى تجسيمها تأكيدا لذات المرأة العربية وصونا لكرامتها الإنسانية وترسيخا لحقوقها باعتبارها جزءا لا يتجزأ من حقوق الإنسان"
.
رعاية متميزة للفئات الخصوصية
وفي سياق تجاوب منظومة العمل العربي المشترك مع مقترحات الرئاسة التونسية لمنظمة المرأة العربية، يسجل المتابعون أيضا اعتماد مجلس وزراء الشؤون الاجتماعية العربي سنة 2009 لمبادرة السيدة ليلى بن علي الداعية إلى إقرار «يوم عربي للمسنين» يتم الاحتفال به يوم 25 سبتمبر من كل سنة.

وكانت سيدة تونس الأولى قد أطلقت هذه المبادرة ضمن الرسالة التي توجهت بها في سبتمبر 2009 إلى السيدات الأول بالبلدان العربية الأعضاء في المنظمة وعضوات المجلس الأعلى للمنظمة الجمعيات والمنظمات الأهلية والمدنية بمناسبة الاحتفال باليوم العالمي للمسنين والتي أكدت فيها أن التحولات الديمغرافية على صعيد البلدان العربية في ضوء ما تشير إليه الإحصاءات الوطنية اليوم من ازدياد عدد المسنين في التركيبة السكانية يستدعي «إحداث يوم عربي للمسنين يكون فرصة متجددة لتبادل الخبرات وتنسيق الجهود والتعاون عربيا من اجل واقع أفضل للمسنين العرب» وبما يكفل «تدعيم أسس مجتمعات عربية متماسكة ومتضامنة ومتوازنة لكل الأجيال والأعمار».

إشعاع دولي
على صعيد آخر كان لمنظمة المرأة العربية وقيادتها حضور مميز في فعاليات دولية متخصصة ذات أهمية لعل أبرزها المشاركة منتصف شهر نوفمبر 2009 في القمة الثانية للسيدات الأول لدول عدم الانحياز التي احتضنتها العاصمة الايطالية روما حول موضوع «الأمن الغذائي وفرص وصول المرأة إلى الموارد» والتي أبرزت خلالها ليلى بن علي متانة علاقة المرأة بقضية الأمن الغذائي باعتبار أن الحصول على الغذاء حق أساسي من حقوق الإنسان ومقوم حيوي لأمن الشعوب وسيادتها.

وقد شددت رئيسة المنظمة في كلمتها بقمة روما على أنه «لا تقدم للمجتمع إلا بتحسين أوضاع المرأة في المدينة كانت أو في الريف ولا اكتفاء غذائي إلا بتكافؤ فرص العمل والشراكة أمام الرجل والمرأة على حد السواء»، مؤكدة حرصها من خلال رئاستها لمنظمة المرأة العربية على مزيد دعم مختلف البرامج التي تسهم في تحسين أوضاع المرأة العربية والرفع من قدراتها الذاتية حتى تضطلع بدورها كاملا في تعزيز مقومات التنمية الشاملة والمستدامة بالأقطار العربية اعتمادا على مبادئ المساواة والعدالة والشراكة المتكافئة بين الجنسين.

برلمان الشباب والمسار الديمقراطي في تونس

يشكّل برلمان الشباب- الذي سينطلق يوم 25 جويلية 2010 تزامنا مع عيد الحمهورية- تجسيما لخيار رئاسي ثابت في دعم المسار الديمقراطي بأوجهه المختلفة. فهذه المؤسسة الاستشارية هي من حيث التركيبة هيكل تعددي يكرّس ثقافة التنوع والاختلاف وتقاليد الحوار البناء في صفوف الشباب، وهي من حيث فعالياته الحزبية ذاتها مدرسة للتدريب الديمقراطي تتعود فيها الأجيال الصاعدة على الممارسة الانتخابية والاختيار الحرّ.

من جهة أخرى، يعكس برلمان الشباب المكانة المتميزة التي بوّأتها تونس لشبابها الذي تتنامى أفكاره خارج العقلية الاحادية وفي مناخ تعددي أكثر فأكثر، وهو يمثل بذلك رافدا من روافد الحداثة في تونس ولبنة جديدة في البناء الديمقراطي الذي تعرفه البلاد. هو تجسيد للعلاقة التفاعلية البنّاءة بين الشباب والديمقراطية كاختيار وكأسلوب تخاطب بين الأجيال الصاعدة المؤتمنة على مواصلة مسيرة التقدم والإزدهار.

يمثل هذا البرلمان مرحلة جديدة سيستفيد منها شباب تونس المعني بتفعيل هذا المكسب، هذا المكسب هو بالتحديد اجواء الوفاق والحوار التي اتسم بها الشأن السياسي والاجتماعي وهو ما جعل جميع التونسيين من مختلف الألوان والانتماءات حريصين على حماية هذا المشترك الديمقراطي والدفاع عنه ضد اي محاولة تشكيك أو إرباك أو ابتزاز.

إن نجاح تونس بمختلف احزابها الوطنية في دفع الشباب الى واجهة الشأن العام عبر مؤسسات استشارية تعتمد الحوار والتنوع، هذا النجاح هو في الواقع نجاح مقاربة رئاسية لامست بالفعل احتياجات المجتمع التونسي الذي صار يتطلع بجميع شرائحه وفئاته الى مزيد التمكن من أسباب الرقي والحداثة في مختلف المجالات.

mardi 20 juillet 2010

Le 12ème plan de développement; la voie pour un avenir meilleur

Si la Tunisie, aujourd’hui, a su se frayer une position respectable à l’échelle socioéconomique mondiale, c’est parce qu’elle s’est dotée de moyens intellectuels, humains et matériels pour l’atteindre. Son ambition n’est d’ailleurs pas de s’en suffire. Bien plus encore, son dessein est de faire partie des nations dont le capital de crédibilité, plus que de richesses, impose le respect, en raison de l’exemplarité dont le pays a fait preuve pour être, actuellement, sollicité et écouté de ses pairs, des moins nantis aux plus puissants.

Depuis plus de deux décennies, le pays a fait, en toute indépendance de décision, le choix de son devenir, tenant constamment compte des acquis engrangés, de la conjoncture, de ses potentialités non encore exploitées, de ses atouts et des perspectives qu’il se donne pour les années à venir.
Cette approche, initiée, d’abord, et progressivement renforcée par le Président Ben Ali, dès le Changement -le Plan d’ajustement structurel en est la première illustration - est plus que jamais confortée. Affermie à travers les plans successifs de développement, elle est clairement réaffirmée avec le 12ème plan de développement 2010-2014. Ainsi, après le cap de l’ouverture, celui de l’intégration totale à l’échelle économique mondiale est plus que jamais à l’ordre du jour et dans le point de mire des objectifs stratégiques du pays.

Et si le 12ème plan de développement 2010-2014 en témoigne, c’est qu’il constitue le pendant chiffré, statistiques et estimations à l’appui, mesures à prendre et à réaliser en conséquence, du programme du Président Ben Ali «Ensemble, relevons les défis». Une nouvelle étape est ainsi balisée «que nous voulons comme voie conduisant la Tunisie, son peuple et les générations futures vers les plus hautes marches du progrès», indiquait, déjà, Ben Ali dans son manifeste électoral.

Une ambition qui ne manque pas de défis à relever et de paris qu’il convient nécessairement de gagner, au premier desquels se situe, bien entendu, l’emploi. Les perspectives du 12ème plan, les politiques et programmes sous-jacents en portent le sceau. Et, au-delà, ils renvoient à un principe fondateur du Changement : l’homme constitue l’instrument fondamental et le déterminant essentiel du progrès et de la prospérité d’une nation car il n’en est, somme toute, que la finalité.

C’est dans cet esprit que la Tunisie, toutes composantes confondues, est invitée à remettre, une fois de plus et plus encore, le projet civilisationnel du Changement à l’ouvrage. Cela nécessitera un surcroît d’effort et de labeur, dès lors et particulièrement, lorsque la conjoncture n’est pas porteuse. Car il s’agit de retrouver un rythme de croissance économique compatible avec nos espoirs et surtout nos légitimes ambitions. Et quand bien même on pourrait s’en donner les objectifs. Il s’agit, au demeurant, d’en garantir la réalisation. L’adhésion pour les premiers est unanime. Il convient de les concrétiser.

C’est, d’ailleurs, dans ce sens que s’inscrit la recommandation du Chef de l'Etat exprimée lors de la promulgation de la loi portant adoption du plan 2010-2014, de multiplier les conférences et les rencontres, à l’effet de faire connaître, à la plus large échelle, le contenu du 12ème Plan de développement, l’ampleur des enjeux et des défis qui se posent, et ce qu’ils impliquent en termes de mobilisation des énergies et des moyens, de labeur, de persévérance et d’accroissement de la productivité. C’est sur la base de ce document, juridiquement entériné, qu’«Ensemble», il faudra «Relever les défis» en vue du bien et du mieux-être pour tous les Tunisiens.

De la pérennité d’un modèle de développement

Appuyés au plus haut sommet de l’Etat, les principes de préservation des équilibres généraux, de la transparence et de l’efficience de la gestion des deniers publics sont élevés au rang d’une obligation. Il n’est à cet égard point de plan de développement économique et social qui ne soit marqué de cette obligation.

Comme il n’est point de plan de développement qui ne soit marqué par la double exigence du progrès social et de la performance économique.
A ce titre, deux indicateurs ne trompent pas : le relèvement à plus de 5.000 dinars du revenu par tête d’habitant, alors qu’il n'était que de 3.500 dinars il y a cinq ans, alors qu’en même temps, le volume des transferts sociaux a plus que sextuplé depuis 1987, portant la part des dépenses et des transferts sociaux à 61% du budget de l’Etat.

Ces acquis ont, qui plus est, été réalisés en veillant à la préservation des équilibres généraux du pays. Ce qui n’est guère évident eu égard à la morosité toute particulière qui caractérise depuis quelques années la conjoncture économique mondiale.

Bien au contraire, en dépit de la succession de ces crises et de la grande pression qu’elle exerce sur le budget de l’Etat, le volume des transferts sociaux s’est inscrit à la hausse cependant que, de l’avis même des institutions financières et monétaires internationales, l’économie nationale a fait montre d’une forte résilience face à la crise mondiale. Reste que, au vu des ambitieux objectifs et des priorités de développement que s’est fixés la Tunisie pour la prochaine étape, conformément au programme du Président Ben Ali «Ensemble relevons les défis», la question de la soutenabilité de notre modèle de développement et de sa pérennité est aujourd’hui légitimement posée.

Certains députés et conseillers se sont, à cet égard, prononcés, à l’occasion du débat général sur le projet du XIIe Plan de développement (2010-2014), sur la nécessité d’orienter les dépenses de l’Etat en priorité vers les dépenses de développement, en termes de développement régional, de renforcement de l’infrastructure structurante et d’investissements générateurs de croissance et d’emplois. L’ultime objectif étant de répondre au mieux au flux croissant des demandeurs d’emplois, notamment parmi les diplômés de l’enseignement supérieur, de porter le revenu par tête d’habitant de 5.000 dinars actuellement à 7.000 dinars en 2014 tout en affectant le cinquième du PIB aux transferts sociaux et tout en portant à 98% le taux de la couverture sociale. Forts ambitieux, ces objectifs ne sont ni hors de portée ni, et encore moins, antinomiques à la faveur d’un nouvel élan réformiste et d’une mobilisation d’une ampleur peu commune de toutes les potentialités, comme il est souligné dans la déclaration du gouvernement.

C’est ainsi que l’action, au cours de la prochaine étape, sera axée sur le renforcement de l’investissement global, dont la moyenne devrait atteindre 11,2% par an. Le volume de ces investissements s’élèvera à 98 milliards de dinars au cours du quinquennat 2010-2014, soit 26% du PIB à l’horizon 2014, contre 23,9% en 2009. Ce volontarisme au service de la croissance et de l’emploi a, à l’évidence, un prix.

Il se traduit par une plus grande pression sur le budget de l’Etat. Aussi, est-il important que le coût du développement soit équitablement partagé par l’ensemble des membres de la collectivité nationale. Au nom des principes de la préservation des équilibres généraux du pays et de la pérennité de la complémentarité entre les dimensions sociale et économique du développement.

L’accent sera, à cet égard, mis sur la rationalisation de la consommation, la compression des dépenses publiques, la lutte contre le gaspillage, le renforcement du contrôle des circuits de distribution des produits compensés, le développement de la capacité de stockage du pays et le retrait de la liste de compensation des produits dont les prix correspondent au coût de leur production.

Sans pour autant remettre en question le principe de l’intervention de l’Etat en matière de compensation des prix des produits et services de base, la compensation des prix ne devrait pas dépasser les 1.500 dinars, et ce, afin de préserver les ressources budgétaires nécessaires pour l’effort de développement tout en sauvegardant le pouvoir d’achat des citoyens.

La pérennité du modèle de développement tunisien, cité aujourd’hui en exemple, en est dans une certaine mesure tributaire, comme elle l’est tout autant de l’engagement responsable de tout un chacun, particuliers et entreprises, dans un nouveau mode de croissance fondé sur l’économie en toute chose et tiré par des créneaux à fort contenu en savoir.