vendredi 20 août 2010

Selon l’Oxford Business Group, La Tunisie avance avec assurance et aptitude


• La Tunisie, déjà dotée d’un des meilleurs systèmes éducatifs d’Afrique, ambitionne de devenir un pôle régional de services financiers et de santé
• L’économie tunisienne est parvenue à éviter les effets pervers de la plus grave crise mondiale, grâce à la diligence des mesures décidées pour soutenir et accompagner les secteurs les plus exposés
• L’Union européenne, en général, et la France, en particulier, demeurent les partenaires commerciaux les plus importants de la Tunisie

"Avec l'élection, en octobre 2009, du Président Zine El Abidine Ben Ali pour un nouveau mandat présidentiel à la faveur d'un programme électoral ambitieux "Ensemble, relevons les défis", d'un engagement à aller de l'avant sur la voie du renforcement de la démocratie, du pluralisme et de la participation, la Tunisie, qui jouit d'une stabilité et d'une paix sociale reconnues, offre une bonne visibilité et des perspectives réelles qui l'autorisent à entamer une nouvelle étape dans son processus de développement avec assurance et aptitude", révèle en substance le rapport 2010 de l'Oxford Business Group sur la Tunisie, récemment publié à Londres.

"Avec une évolution positive de l'investissement privé, un secteur manufacturier diversifié et performant et une diversification de ressources énergétiques et agricoles, la Tunisie est en droit de s'attendre à des perspectives réelles de croissance dans les années à venir.

La Tunisie, déjà dotée d'un des meilleurs systèmes éducatifs d'Afrique, ambitionne de devenir un pôle régional de services financiers et de santé...", telles sont les principales conclusions contenues dans le rapport 2010 de l'Oxford Business Group (OBG) sur la Tunisie, un document de recherche de 200 pages auquel s'est attelée une importante équipe d'analystes internationaux pour brosser un tableau exhaustif sur tous les aspects politique, économique, social et culturel de la Tunisie.

Mme Ariana Sellefyan, directrice du Bureau Tunisie de l'OBG, explique que "The Report Tunisia 2010" étudie "en détail la situation politique, sur la scène régionale et internationale la politique économique et l'évolution des différents secteurs» avec, à l'appui, graphiques, données économiques clés et plus de 300 entretiens réalisés dans les secteurs privé et public sur une période de six mois.

Au plan politique, le rapport met l'accent sur l'atout majeur de la Tunisie, à savoir la stabilité, rappelant qu'en octobre 2009, le pays a reconduit le Président Zine El Abidine Ben Ali pour un nouveau quinquennat, sur la base d'un programme électoral en 24 points qui, tout en ouvrant la voie à la participation citoyenne à la chose publique et en renforçant les fondements de la démocratie et du pluralisme, mise sur une plus large attraction des investissements vers les secteurs d'activité où la Tunisie a traditionnellement démontré ses performances et sa compétitivité, c'est-à-dire non seulement le tourisme et l'agroalimentaire, mais également les activités à fort contenu technologique comme l'électronique et les technologies de l'information.

Selon l’Oxford Business Group, la Tunisie, havre de paix et de stabilité

Le Rapport de l'OBG souligne que la Tunisie, membre fondateur de l'Union pour la Méditerranée (UPM), entretient de très solides relations de coopération et d'échange avec l'Union européenne (UE), son plus important partenaire et l'espace où vit et travaille une importante proportion des 700.000 Tunisiens résidant à l'étranger.

D'après le rapport, l'émergence de la Tunisie, havre de paix et de stabilité, ses ambitions et les voies nouvelles que trace le Programme présidentiel pour la période 2009-2014 «Ensemble, relevons les défis», ont valu au pays d'améliorer son environnement des affaires pour se classer actuellement 69e, selon le Rapport de la Banque mondiale 2010 Doing Business, et de s'assurer le deuxième rang africain dans le classement du Global Peace Index.
Au niveau de l'économie, le rapport met l'accent sur la capacité de résistance acquise par le système productif national aux chocs exogènes et aux retournements de la conjoncture. "L'économie tunisienne est parvenue à éviter les effets pervers de la plus grave crise mondiale grâce à la diligence des mesures décidées pour soutenir et accompagner les secteurs les plus exposés", affirme le rapport de l'OBG.

La difficulté de la conjoncture économique mondiale n'a pas empêché le pays de poursuivre un développement soutenu, avec une croissance du PIB qui a atteint le niveau honorable de 3% en 2009 et des IDE d'une valeur de 2,38 milliards de dinars tunisiens (1,26 milliard d'euros). En 2010, note le rapport, le pays a engagé d'importants programmes à l'effet de donner un nouvel élan à la création de postes d'emploi ciblant notamment les diplômés de l'enseignement supérieur, d'impulser le développement dans les régions intérieures du pays et de renforcer le pouvoir d'achat du citoyen.

L’Oxford Business Group salue les perspectives d'avenir qu'offre la Tunisie

Le rapport 2010 de l'Oxford Business Group sur la Tunisie rappelle que l'UE, en général, et la France, en particulier, demeurent les partenaires commerciaux les plus importants de la Tunisie, et note que les échanges tuniso-allemands ont gagné du terrain, avec un volume appréciable de 2,35 milliards d'euros en 2009.

Le secteur bancaire a, ainsi, fait montre d'une résilience et d'une stabilité à toute épreuve. En réduisant très sensiblement le recours à des sources de financement extérieures volatiles, la Banque centrale de Tunisie a su maintenir les ratios de la dette extérieure à des niveaux acceptables.

Aujourd'hui, une vingtaine de banques commerciales opèrent en Tunisie, dont onze sont cotées en Bourse. Le secteur bancaire est appelé à se consolider dans les prochaines années à la faveur des ambitions d'expansion régionale exprimées par un bon nombre d'entreprises. La Banque Zitouna, première banque de dépôt privée en Tunisie, est venue ainsi enrichir le paysage tunisien des affaires.

Le rapport de l'OBG 2010, basé sur des informations indépendantes et objectives sur la Tunisie, élaborées par une équipe d'analystes internationaux, met l'accent sur les facteurs clés qui expliquent le mieux la réussite du pays, notamment dans un contexte mondial difficile et mouvant. Ces facteurs concernent essentiellement la bonne visibilité qu'offre le pays à ses partenaires et aux hommes d'affaires internationaux, à la faveur de sa stabilité politique et de la clarté de ses choix, l'efficacité de ses institutions, les performances accomplies dans les différents domaines, etc. Autant d'atouts qui concourent au renforcement de la confiance dans le pays et dans les perspectives d'avenir qu'il offre.

mercredi 18 août 2010

La femme; vecteur un vecteur de progrès en Tunisie

Depuis son indépendance en 1956, la Tunisie a franchi des pas remarquables dans le domaine de la promotion de la condition de la femme et de son statut sur les plans social et juridique. Amorcée par la promulgation du code du statut personnel le 13 août 1956 et confirmée par de multiples réformes juridiques, ces dernières années, cette politique place la femme au cœur de sa stratégie en matière de développement humain et donne une orientation moderniste au projet de société véhiculé par les élites nationales tunisiennes.

Le statut privilégié et unique des femmes tunisiennes dans le monde arabe et musulman est incontestable. L'expérience tunisienne est avant-gardiste dans le domaine de la promotion des potentialités de la femme, la consolidation de son statut juridique et de sa participation dans la définition des choix futurs. Nul doute donc que la femme occupe une place privilégiée dans le projet moderniste de la Tunisie.

Innombrables sont les mesures qui ont de permis la promotion de la condition des femmes, leur contribution au développement économique, l'élargissement du champ de leur participation à la vie publique et à la création scientifique et culturelle. L'intégration des dans le processus démocratique, la consécration de l’égalité des chances entre les deux sexes et l'élévation des rapports femme-homme au rang de partenariat actif comptent aussi parmi les réalisations de la Tunisie en matière d'émancipation de la femme.

Grâce à tous ces acquis, qui ne cessent d'être renforcés et enrichis à la faveur d'une volonté politique constante, la femme est devenue symbole de la modernité de la Tunisie et l'un des vecteurs de son rayonnement régional et international.

La femme tunisienne, un exemple de réussite

Le 13 août 2010, la Tunisie a célébré le 54ème anniversaire de la promulgation du Code du Statut Personnel qui a ouvert les portes de l’émancipation devant la femme tunisienne. Sous l'impulsion du Président Ben Ali, la Tunisie n'a cessé de prendre les mesures et de mettre en place les structures en vue de l’autonomisation de la femme, du renforcement de tous ses droits et de toutes ses capacités ainsi que de l’affirmation de sa présence dans tous les domaines même les plus difficiles à conquérir, comme la politique.

Les paris de la démocratie et du développement solidaire ne peuvent être gagnés sans le concours de la femme et que la dignité et l’invulnérabilité de la patrie vont de pair avec celles de la femme. Telle est la conviction profonde du Chef de l'Etat, qui, sur la base du principe de la discrimination positive, a hissé la femme au rang de partenaire à part entière et lui a ouvert les portes du pouvoir, de la participation à la prise de décisions et à jouer le rôle agissant et efficient qui doit être le sien que ce soit dans le domaine du travail et de la productivité –de nombreux mécanismes ont été mis en place dont le système des microcrédits—ou au sein de la famille ou dans les rouages de la société.

La consolidation du rôle de la femme s’inscrit dans le cadre d’une vision plus large et prospective: elle est la garante de l’éducation des générations montantes sur la base des valeurs de citoyenneté, de tolérance, de patriotisme et d’attachement à la famille, à la société et à la patrie.

Ce profil de la femme tunisienne d’aujourd’hui s’est reflété à travers le succès de la présidence tunisienne de l’Organisation de la femme arabe, en la personne de Mme Leïla Ben Ali. Les initiatives pertinentes et opportunes de Mme Leïla Ben Ali sont de nature à contribuer à la promotion de la condition des femmes arabes pour qu'elles puissent jouer pleinement leur rôle dans le développement de leurs pays respectifs et, par conséquent, de toute la région arabe.

mardi 10 août 2010

Le sens et la portée de l’appel des 65


Plus de soixante personnalités tunisiennes de divers bords idéologiques et politiques ont lancé un appel au président Zine El Abidine Ben Ali à se représenter aux élections de 2014. De nombreuses franges de la société politique et civile et du monde de la culture ont exprimé leur adhésion à cet appel. Alors, qu’est-ce qui donne à cet appel toute sa signification politique et toute sa légitimité historique ? Cet appel montre encore que le Changement initié le 7 novembre 1987 requiert et rend possible tout à la fois une perspective transformatrice de réformes audacieuses qui touchent tous les aspects du réel politique, social, culturel et économique des Tunisiens.

Dans l’appel publié dimanche par le quotidien indépendant Ech-Chourouk du 8 août 2010, on lit : «Nous nous permettons en tant que patriotes, au-delà des classifications politiques et idéologiques, d’appeler le dépositaire de la confiance en toute sincérité, à parachever ce qu’il a accompli, la marche, en dépit de l’immensité de ses acquis, demande encore la vision et le leadership de celui qui a fait montre de ses compétences à réaliser et changer».

En effet, le Président Zine El Abidine Ben Ali a courageusement engagé dès l’aube du 7 novembre 1987, sans avoir attendu un discours devenu ces dernières années dominant sur les réformes à mener dans le monde arabe, un processus de réformes structurelles qui engagent le devenir national de tous les Tunisiens. Dans ce sens, la construction de la modernité par le Président Zine El Abidine Ben Ali est objectivement liée en Tunisie à l’exigence d’une attention renouvelée à tout ce qui bouge dans la société et le monde contemporain pour déceler les tendances qui y sont à l’œuvre, les bifurcations possibles, les dangers et les aspirations naissantes.

«La Tunisie, poursuivent les signataires de l’Appel des 65, a encore besoin de vous, de vos visions perspicaces pour la gestion de ses affaires et la conduite de son avenir. C’est pourquoi, nous vous adjurons de vous porter candidat à un nouveau mandat présidentiel à l’horizon 2014. Par cet appel, nous disons oui à la stabilité et à la continuité qui sont à la base de toute action politique réussie. Nous disons oui aussi à davantage de développement, oui à la paix sociale, à l’équilibre de la société, oui à la dignité et à la souveraineté nationale».

La modernité signifie d’abord le refus de tout projet doctrinaire qui prétendrait s’imposer de l’extérieur au mouvement historique réel et national. Elle prévient le retour de toute modernisation impulsée de l’extérieur. Dans ce sens, la problématique de la production de la modernité réelle ne peut en aucun se réduire à la charpente dénudée des organigrammes institutionnels, des définitions abstraites et de l’idéologie des droits de l’homme. Elle intègre les dimensions politiques et culturelles des rapports à l’Etat, de la mémoire collective, de l’expérience des luttes et de l’avenir projeté. Dans l’écheveau de contradictions multiples qui travaillent le corps social, à rebours des esprits de clocher et de chapelle, la production de la modernité n’implique pas un modèle clefs en main de société parfaite. Elle ne propose pas de substituer à l’activité sociale l’ingéniosité des faiseurs de systèmes, aux conditions historiques de l’émancipation, des conditions fantaisistes. Elle cherche à expliciter le mouvement réel d’abolition de l’ordre existant pour attaquer la société existante dans ses bases : point de cité idéale, point de meilleur des mondes, donc, mais une logique de l’émancipation et du possible, enracinée dans la réalité du conflit.

Un nouveau mandat présidentiel à l’horizon 2014 constituera certainement une garantie sûre en matière de mise en mouvement de la modernité entendue comme un processus national selon des critères conformes aux besoins des Tunisiens et respectueux de leur appartenance à une histoire nationale : celui de la libération de leur potentiel d’imagination et de création qui permettrait d’agir sur le sens de l’Histoire nationale ; celui d’une pensée réformiste qui conduirait à se libérer des archaïsmes et des dogmatismes ; celui enfin d’une construction sociale effective et solidaire, que consolide davantage la démocratie sociale. En d’autres termes, la construction de la modernité ne peut se penser que comme une construction continue, où se nouent, dans les difficultés du présent, l’acte de l’affrontement politique et le processus durable des changements éducatifs, institutionnels et culturels.

C’est de cette façon que le processus de réforme politique constant et continu permettra, tout en refusant les modèles préétablis en matière politique, aux Tunisiens de consolider les fondements d’une vie politique évoluée qui reconnaît à la diversité idéologique et politique le droit à l’expression et à l’épanouissement dans le cadre de l’Etat de droit et d’une société libre, prospère, solidaire, ouverte et tolérante. Ce sont là des choix que le Président Ben Ali s’est employé à consacrer, au cours des deux dernières décennies, dans la Constitution et dans les lois garantissant l’intégrité de l’individu, sa liberté et sa dignité ; et à enraciner dans les institutions et les comportements. Soyons, donc, nombreux pour relever tous ces défis avec le Président Ben Ali dans la perspective des échéances politiques de 2014.

جمعية "سيدة" لمكافحة السرطان: تكريس لقيم التضامن وحقوق الإنسان



لقد بيّن الحديث الذي أجرته السيدة ليلى بن علي، حرم رئيس الدولة زين العابدين بن علي، مع صحيفة "لا براس"، بعدا جديد من ابعاد الجمعيات الانسانية التونسية ومن بينها جمعية " سيدة " المختصة في مكافحة السرطان... الذي أصبح يفتك سنويا بعدد متزايد من النساء والرجال فضلا عن تهديده لتيار عريض من الشباب والفتيات من متعاطي التدخين ـ بأنواعه ـ بما يتسبب في سقوط أكثر من 6 آلاف قتيل كل عام .. فيما أكدت الارقام خطورة اصابة نسبة مهمة من النساء بسرطان الثديين والرحم ..

وعلى غرار ما جاء في حديث السيدة ليلى بن علي فـ"مهما كان حجم العمل المطلوب من قبل الجميعات، فإنه يظل متواضعا إزاء درجة الألم الذي يشعر به المصاب بالمرض".. الذي يخشى كل يوم على سلامته .. وعلى حياته .. ومستقبل أفراد عائلته من بعده ..

وفي هذا السياق تبرز أهمية تأكيد حديث السيدة ليلى بن علي على أهمية "المشاركة في تعزيز شبكة التشخيص المبكر والوقاية من السرطانات الأكثر تواترا في تونس".. لا سيما عبر التشجيع على تفعيل دور الإعلام والتحسيس لأنهما "يمثلان عنصرا مكملا اساسيا لعمليات الكشف عن الأمراض والتشخيص المبكر لها، وهو ما يطرح ضرورة إرساء برنامج اتصالي مدروس بصورة ملائمة ويتم تنفيذه بشكل ناجع من خلال مختلف وسائل الإعلام وكل الدعامات الاتصالية المناسبة."

إنّ من أبرز مؤشرات تقدم المجتمعات في البلدان الغربية كثرة الجمعيات الانسانية والطبية ونجاعة تدخلاتها لفائدة ملايين المرضى والفقراء والمحتاجين للسند والدعم النفسي والمادي ..ومن الايجابي جدا أن تبرز في تونس جمعيات تقوم بتدخلات ميدانية في نفس الاتجاه مثل جمعية "سيدة "..لأن عمل المؤسسات الادارية والرسمية يزال دوما في حاجة إلى الدور الميداني الذي يقوم به نشطاء المجتمع المدني ..

vendredi 6 août 2010

تونس بن علي... ترسيخ متواصل لمنظومة حقوق الإنسان

إنّ المتأمّل بروية في متضمّنات البرنامج الانتخابي لسيادة الرئيس زين العابدين بن علي يتضح له جليا انصهار كامل عناصره في منظومة حقوق الإنسان عامة من منظار تنموي شامل وهي مقاربة نموذجية وريادية ذات أبعاد حضارية وإنسانية متضامنة ذلك أنّ مفهوم التنمية في فكر الرئيس بن علي يرتكز أساسا على إنسانية الفرد باعتباره الأداة والمنطلق إذ لا يمكن الحديث عن تنمية شاملة دون تفعيل لمنظومة حقوق الإنسان والانتصار لها وهو ما أكّده سيادته في خطابه بمناسبة عيدي الاستقلال والشباب 20 و21 مارس 2010: «إنّ مقاربة تونس لحقوق الإنسان كانت دوما مقاربة شاملة قوامها التكامل بين مختلف أصناف تلك الحقوق وأجيالها والتلازم بينها واحترام كونيتها والانتصار لها».
ولقد تجاوز الاهتمام في تونس التغيير بحقوق الإنسان من مجرّد شعارات إلى مكاسب ونجاحات مخطط لها مسبقا ذلك أنّ الارتقاء بحقوق الإنسان والمواطن لم يعد يمثّل عملا ظرفيا بقدر ما هو جهد متواصل وعمل يومي تجسم من خلال الجهود المبذولة منذ 07 نوفمبر 1987، فأصبحت مسألة حقوق الإنسان في حركية وتدرّج دائمين يصعب أن تتحقّق فيها كلّ الطموحات والمناشد دفعة واحدة وهذا شأن تاريخ تطور مسألة حقوق الإنسان حتى على مستوى المجتمع الدولي حيث كلّل المجهود الدّولي بادئ الأمر بالإعلان العالمي لحقوق الإنسان ليتواصل في ما بعد من خلال العهود والمواثيق اللاحقة له.
ممّا يؤكّد أنّ مسألة حقوق الإنسان في فكر الرئيس بن علي وقع حمايتها والالتزام بها منذ الأيام الأولى للتغيير نصا وتطبيقا، حيث وقع تكريس الإعلان الرئيسي لحقوق الإنسان والحريات العامة في أعلى هرم النصوص القانونية في الفصل الخامس من الدستور ووقع تجسيمها من خلال القرار الحكيم المتمثّل في اختيار التربية مدخلا لنشر الثقافة الحقوقية وترسيخها وهو بمثابة استراتيجية ناجعة لتحقيق هذا الالتزام فوقع اعتماد مفاهيم الثقافة الديمقراطية وحقوق الإنسان في المناهج التعليمية بصورة تطبيقية، نظرا لما يمكن أن تقوم به التربية والتعليم من دور ايجابي في التوعية بحقوق الإنسان سلوكا وممارسة، وهو ما من شأنه خلق مناخ من الوئام الاجتماعي صلب المجتمع التونسي، وذلك ما أكّده رئيس الجمهورية في يوم العلم بتاريخ 17-07-1996 إذ يقول: «وما كانت حقوق الإنسان في مقدمة قيمنا الحضارية والأخلاقية وخياراتنا السياسية والتربوية عملنا على نشر ثقافتها والتبصير بأهميتها بالتدرج الذي تقتضيه الطرق البيداغوجية في كلّ مرحلة من مراحل التعليم...»
كما نجحت تونس بن علي في تحقيق التنمية الشاملة بإرساء مناخ سياسي واجتماعي واقتصادي يتميّز بالاستقرار وأضحى محل إكبار وتقدير من عديد المنتديات الإقليمية والعالمية إقرارا منها بعقلانية التجربة التونسية في مجال التنمية الشاملة عامة وحقوق الإنسان خاصة وهو ما يترجم حرص الرئيس بن علي على أولوية البعد الإنساني في تنفيذ مشروعه التنموي الحضاري، إيمانا منه أن احترام الدّولة لحقوق الأفراد هو احترام لذاتها، وهو ما تجسم في اعتماد المنظمة الأممية لعديد المبادرات التي تقدّم بها سيادة الرئيس والمتعلقة بحماية حقوق الإنسان وبالتضامن الاجتماعي.
وهو ما أقرّه معهد كينيدي للحوكمة التابع لجامعة هارفارد الأميريكية من أن تونس الأولى في شمال إفريقيا في مجالات التنمية البشرية والثقافية ودولة القانون والمشاركة وحقوق الإنسان والاستقرار الاقتصادي، إضافة إلى التقرير الأخير لمنتدى دافوس الاقتصادي الذي صنّف تونس ضمن دول العالم الأفضل من حيث التنافسية الاقتصادية رغم الظرف الاقتصادي العالمي الصعب وذلك بفضل مسيرة الرقي السياسي والاقتصادي والاجتماعي المتواصلة منذ التغيير من ناحية أخرى إقرار لجنة حقوق الإنسان للأمم المتحدة بأنّ تونس تعدّ متطورة في حماية حقوق الإنسان وكذلك المجلس الأممي لحقوق الإنسان الذي لم يشهد أي تحفظ بشأن تونس، كما نوّهت مجلة الصياد اللبنانية في عددها بتاريخ أكتوبر 2009 بالتزام الرئيس بن علي في مجال حقوق الإنسان.
وبما أنّ عبارة حقوق الإنسان أصبحت محور كلّ حديث ولا يكاد يخلو منها منبر، وقع استغلالها استغلالا سيئا من بعض الأفراد للدفاع عن مصالح ضيقة وشخصية تعكس سطحيّة رؤاهم الحاضرة والمستقبلة، فانتهجوا هذا الأسلوب الذي أصبح مفضوحا للجميع كرمز لنضال وهمي يتعمدون من خلاله الإساءة لبلدانهم ولرموزها الوطنية ومصدرا للارتزاق خدمة لأغراض دنيئة لا تمتّ لحقوق الإنسان مجرد الصلة، اعتقادا منهم بأنّهم يتمتّعون بحق الاعتداء على أبناء تونس سواء كانوا أفرادا أو مجموعات أو رموزا وطنية وهو ما يعدّ خرقا لمبدإ المساواة بين الجميع الذي أقرته المادتان 1 و2 من الإعلان العالمي لحقوق الإنسان علما أنّ من أهمّ مقوّمات الدفاع عن حقوق الإنسان مصداقية وحياد المدافعين عنها سواء كانوا منظمات أو أشخاص فالحقوق والحريات التي يتمتّع بها الأفراد ليست مطلقة وإنّما تحتكم إلى القانون مراعية في ذلك حقوق الغير إذ أنّ حرية الفرد تنتهي عندما تبتدئ حرية الآخرين لأنّ الأمر يتعلّق بضوابط تحكم المجتمع حتى تقيه الانحلال والتشتت، وهو ما شدّد عليه الرئيس بن علي لأبناء تونس في أكثر من مناسبة من أن تونس لا تأخذ دروسا من أحد في مجال الديمقراطية وحقوق الإنسان والتحلي بمزيد اليقظة لتفادي السقوط في فخ الإشاعات المغرضة وضرورة تنمية الوعي الفردي والجماعي بمكاسب البلاد ونجاحاتها ونشر ثقافة التطوع والاجتهاد في خدمة الصالح العام وإذكاء الإحساس بالمواطنة لدى التونسي والمحافظة على الثوابت الوطنية.
كما أنّه ورغم تسارع نسق التغيرات العالمية نجحت تونس بفضل الرؤية المتبصّرة للرئيس زين العابدين بن علي في بلورة نموذج تنموي ظلّ البعد الإنساني أهمّ ثوابته مستعينا في ذلك بآليات ناجعة في التنفيذ والمتابعة والتقييم وهو ما تغافل عنه أصحاب النظرة السوداوية غير مكترثين لغايات في أنفسهم، بالاعتراف بالتقدّم المطّرد والمكاسب التي شهدتها وتشهدها منظومة حقوق الإنسان في تونس من خلال الإنجازات المتلاحقة المتعلّقة بالإنسان وبالمجالات المتّصلة به كالصحة والتعليم والتكوين المهني والتشغيل والبيئة وفي المشاركة في الحياة العامة والجهود المبذولة نحو الديمقراطية حيث أنّهم ينظرون دائما إلى الشطر الفارغ من الكأس ولا ينظرون إلى الشطر الممتلئ ، دون الوعي بأنّ الديمقراطية وحقوق الإنسان لا تستقرّ في وضع محدد وهي في حركية دائمة لها خصوصياتها التي تأخذها من كلّ مجتمع في تركيبته الاجتماعية وبنيته الاقتصادية وتوازناته ولعلّ البرنامج الانتخابي لسيادة الرئيس بن علي 2009-2014 أسطع شاهد على المكانة المرموقة التي يحتلها الإنسان في تونس.
إنّ ما تحقّق في تونس في ظلّ قيادة الرئيس زين العابدين بن علي ليس إلاّ خطوات هامة وجريئة في سبيل تحقيق التنمية الشاملة وخصوصا في ميدان حقوق الإنسان والحريات العامة من خلال ترسيخ متواصل لهذه الحقوق ولقيم التضامن لتتواصل ملحمة الإنجازات والمكاسب دون كلل أو توقّف في كافة الميادين بفضل إرادة سياسية حازمة وصادقة للارتقاء بتونس إلى مصاف الدول المتقدمة.

jeudi 5 août 2010

La Tunisie et les défis de la modérnité: Plan de développement 2010-2014

La Tunisie et les défis de la modérnité: Plan de développement 2010-2014

Plan de développement 2010-2014

migration vers un modèle à forte composante de savoir


Le plan de développement pour le prochain quinquennat (2010-2014), qui sera débattu par le parlement à compter du 6 juillet courant, consacrera une mutation qualitative du modèle de développement tunisien.
Feuille de route du gouvernement pour le prochain quinquennat, ce plan, qui sera l'instrument pour la mise en œuvre du programme présidentiel 2009-2014, se traduira par une migration de l'économie nationale vers un modèle tiré par l'innovation et le savoir.
Plusieurs réformes seront engagées, à cette fin, et seront articulées autour de six principaux axes: évolution de la structure économique vers une économie amie de l'environnement et à forte composante technologique (création de pôles de compétitivité), amélioration de l'environnement des affaires et de l'attractivité du site-Tunisie, renforcement de l'intégration de l'économie nationale dans l'économie mondialisée (intensification de la libéralisation des échanges et orientation vers la convertibilité totale du Dinar) et préservation des équilibres financiers (facteur déterminant pour garantir la pérennité du processus du développement du pays).
Il s'agit, également, de développer les ressources humaines (amélioration de la qualité de l'apprentissage à tous les niveaux et son adaptation aux ratios internationaux) et d'impulser le développement régional (diversification de la base économique des régions, modernisation de l'infrastructure, création de 48 nouvelles zones industrielles, sédentarisation des habitants des zones frontalières).
Quant au schéma de développement retenu pour le prochain quinquennat, il se propose de réaliser un taux de croissance annuel de 5,5 pc.
Les secteurs participeront à cette croissance au taux de 4,9 pc pour l'agriculture, 18,6 pc pour les industries manufacturières, 6,5 pc pour les industries non manufacturières et 70 pc pour les services.
L'objectif est également de porter le revenu par tête d'habitant à 8363 dinars à l'horizon 2014, de créer 425 mille emplois et de réduire d'un point et demi le taux de chômage qui sera ramené à 11,6 pc en 2014 contre 13,3 pc en 2009.
Le taux des diplômés du supérieur sans emploi diminuera, quant à lui, au cours de la même période, de 21,7 pc à 13,6 pc.
S'agissant de l'investissement, le plan prévoit un accroissement de 11,2 pc pour atteindre 98 321 MDT, soit 26 pc du PIB. La part du secteur privé dans l'investissement sera portée à 60,8 pc à la fin du quinquennat.
L'investissement direct étranger (IDE) suivra le mouvement à la hausse et augmentera pour atteindre les 17 200 MDT dont 905 MDT d'investissements de portefeuille.
Par ailleurs, le schéma de développement du plan prévoit de porter l'épargne à 23,6 pc du PIB tandis que le déficit budgétaire sera maintenu dans la limite de 2,7 pc du PIB. Le taux de consommation publique et privée est fixé, respectivement, à 4,8 pc (11015,8 MDT) et à 5,4 pc (40 250 MDT).
Les exportations augmenteront au taux de 6,5 pc (28 337,9 MDT). Les importations croîtront au taux de 7 pc (30 323 MDT). Le taux d'encadrement passera de 15,5 pc durant la période (2007-2009) à 21,5 pc durant le quinquennat 2010-2014.
Les sources de développement seront assurées à hauteur de 23 pc par la productivité du travail, 28,4 pc par la productivité du capital et 48,6 pc par la productivité globale des facteurs de production.
Le schéma de développement retenu a pour ambition de contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire et à l'amélioration de l'exploitation des ressources naturelles.
A cet effet, les stratégies sectorielles tendent à accroître la production, à améliorer la productivité et la compétitivité des produits agricoles à travers le renforcement de l'encadrement des agriculteurs, leur approvisionnement en moyens de production et l'assurance d'une meilleure complémentarité recherche-production.
L'accent sera mis sur l'extension des périmètres irrigués, l'adaptation aux changements climatiques, la réduction des pertes de production, l'augmentation de la capacité de stockage et surtout des stocks régulateurs et le développement de la transformation des produits agricoles.
Une attention particulière sera accordée à l'autosuffisance en céréales, particulièrement, en blé dur, à l'extension des cultures fourragères et des cultures bio et géothermiques et au développement de l'aquaculture pour porter sa part dans la production de poisson à 10 pc.
Concernant la préservation des ressources naturelles, les efforts porteront sur la protection des terres agricoles contre l'expansion urbaine, l'érosion et la désertification. Le but est de porter le taux du couvert végétal et pastoral à 16 pc, à l'horizon 2014, contre 12,8 pc actuellement.
L'ensemble de ces objectifs ont été fixés sur la base de projections tablant sur une reprise de l'économie mondiale, les bonnes classifications obtenues par la Tunisie auprès des agences de notation internationales et des avantages comparatifs de plusieurs filières de l'économie tunisienne à l'instar de l'exportation des services de santé, les technologies de l'information et de la communication (TIC), les industries des composants automobiles, aéronautiques, électriques, électroniques et mécaniques.

La Tunisie et les défis de la modérnité: Rapport de la BM "Investing Across Borders 2010":

La Tunisie et les défis de la modérnité: Rapport de la BM "Investing Across Borders 2010":

Rapport de la BM "Investing Across Borders 2010":



La Tunisie offre des opportunités réelles aux investisseurs étrangers

Un rapport publié, récemment, par le groupe de la Banque mondiale, et portant sur les lois qui réglementent les investissements étrangers dans les pays de la région MENA (Moyen Orient et Afrique du Nord), souligne que le cadre réglementaire et institutionnel en Tunisie offre des opportunités réelles aux investisseurs étrangers d'investir et de s'implanter sans souffrir de restrictions.
Les pays de la région MENA sont moyennement restrictifs à l'exception de la Tunisie, précise le récent rapport ''Investing Across Borders 2010'', publié le 7 juillet 2010 à Vienne.
Le rapport offre, pour la première fois, des données objectives sur les lois qui réglementent les investissements étrangers et les compare à travers 87 pays.
Selon le rapport, des lois et règlements transparents et efficaces sont essentiels pour assurer les meilleurs résultats pour les pays qui reçoivent les investissements, leur population, ainsi que les investisseurs.
En effet, qu'il s'agisse d'investissement dans les différents secteurs d'activités (mines et énergie, services financiers, télécommunications...), de lancement de projets promus par des opérateurs étrangers, d'acquisition de terrains dans des zones industrielles ou d'arbitrage des différends commerciaux, la Tunisie offre un cadre incitatif avec des procédures de plus en plus simples et des possibilités réelles d'investir dans des secteurs d'activités diversifiés.
"Investing Across Borders 2010" vise à aider les pays à développer un environnement commercial plus attrayant en identifiant les bonnes pratiques utilisées ailleurs dans la conception et la mise en œuvre des politiques d'investissements.
Le rapport fournit des indicateurs en matière de restrictions sectorielles sur la prise de participations étrangères, le processus de démarrage d'une entreprise étrangère, l'accès au foncier industriel et le régime d'arbitrage commercial, dans 87 pays.

La Tunisie, un pays qui va bien

Indicateurs positifs du secteur industriel au cours du premier semestre de l'année 2010

Le secteur de l'industrie a réalisé, au cours du premier semestre de l'année 2010, des indicateurs positifs qui sont venus traduire la reprise du secteur.
Cette reprise a été marquée par une croissance significative des exportations industrielles, une balance commerciale excédentaire de 901 MDT pour les phosphates et ses dérivés et l'augmentation de 45% du nombre des entreprises ayant adhéré au programme de Mise à niveau.
Selon des données publiées par le ministère de l'industrie et de la technologie, les exportations industrielles ont enregistré un taux de croissance de 16,6% avec une valeur de 9325 MDT contre 7997 MDT par rapport à la même période de l'année 2009.
Cette performance est imputable principalement au secteur des industries mécaniques et électriques (IME), premier secteur industriel exportateur qui a enregistré pour le premier semestre de l'année en cours une croissance de 39% par rapport à la même période de l'année 2009.
Cette performance est due, également, au secteur du textile habillement qui a affiché une croissance de 4,6% pour la même période.
Selon les statistiques d'Eurostat, la Tunisie a été classée, au cours du premier semestre de l'année 2010, en tant que premier pays exportateur sud Meda vers l'UE.
La Tunisie préserve ainsi sa position de leader acquise dès 2008 et confortée en 2009.
A l'instar de la dynamique des exportations industrielles, le secteur des phosphates et ses dérivés a bénéficié lui aussi d'une conjoncture de reprise.
Il affiche une balance commerciale excédentaire de 901 MDT soit une progression de 255 MDT par rapport à la prévision budgétaire de l'année 2010.
Cette progression est due essentiellement à la hausse des prix du phosphate et des engrais phosphatés qui s'explique par l'explosion de la demande mondiale de produits agricoles et le besoin d'élargir les surfaces cultivables.
Il est prévu que la production nationale en phosphates sera de l'ordre de 9 millions de tonnes au début de 2011 contre une moyenne de 8 millions de tonnes actuellement. L'ensemble de ces performances sont également imputables aux efforts continus conduits par les entreprises en termes de compétitivité et de développement technologique qui se traduisent par une adhésion toujours plus importante au Programme de Mise à Niveau(PMN) et au Programme National de la Qualité (PNQ).
Le programme de Mise à Niveau a enregistré une croissance de 45% au niveau des adhésions soit 260 entreprises contre 179 de la même période de l'année 2009.
Le nombre des entreprises ayant adhéré au Programme de Mise à Niveau ont atteint, entre 1995 et 2010, environ 4794 entreprises, dont les dossiers de 3216 d'entre eux ont été approuvés moyennant des investissements globaux de 5391 MDT et de primes d'une valeur de 749 MDT.
Au niveau du Programme National de la Qualité qui constitue une composante complémentaire aux efforts de mise à niveau de l'industrie, le nombre des entreprises certifiées a atteint, actuellement, 1457 entreprises. Pour le premier semestre de l'année 2010, ce programme a certifié 90 nouvelles entreprises.
Les mesures conjoncturelles d'appui aux PME mises en place début 2009 et reconduites à deux reprises (pour une période totale de 18 mois) et en particulier au profit des entreprises exportatrices aux fins de contenir les effets de la crise financière, ont eu un impact positif sur le rendement de ces entreprises et la préservation des postes d'emploi.
Ce programme de soutien a profité à pas moins de 427 entreprises et 118200 emplois.