Le Rapport de l'OBG souligne que la Tunisie, membre fondateur de l'Union pour la Méditerranée (UPM), entretient de très solides relations de coopération et d'échange avec l'Union européenne (UE), son plus important partenaire et l'espace où vit et travaille une importante proportion des 700.000 Tunisiens résidant à l'étranger.
D'après le rapport, l'émergence de la Tunisie, havre de paix et de stabilité, ses ambitions et les voies nouvelles que trace le Programme présidentiel pour la période 2009-2014 «Ensemble, relevons les défis», ont valu au pays d'améliorer son environnement des affaires pour se classer actuellement 69e, selon le Rapport de la Banque mondiale 2010 Doing Business, et de s'assurer le deuxième rang africain dans le classement du Global Peace Index.
Au niveau de l'économie, le rapport met l'accent sur la capacité de résistance acquise par le système productif national aux chocs exogènes et aux retournements de la conjoncture. "L'économie tunisienne est parvenue à éviter les effets pervers de la plus grave crise mondiale grâce à la diligence des mesures décidées pour soutenir et accompagner les secteurs les plus exposés", affirme le rapport de l'OBG.
La difficulté de la conjoncture économique mondiale n'a pas empêché le pays de poursuivre un développement soutenu, avec une croissance du PIB qui a atteint le niveau honorable de 3% en 2009 et des IDE d'une valeur de 2,38 milliards de dinars tunisiens (1,26 milliard d'euros). En 2010, note le rapport, le pays a engagé d'importants programmes à l'effet de donner un nouvel élan à la création de postes d'emploi ciblant notamment les diplômés de l'enseignement supérieur, d'impulser le développement dans les régions intérieures du pays et de renforcer le pouvoir d'achat du citoyen.