Les droits individuels ne pouvaient être restreints que dans un but d’intérêt général. Cette considération consacre la primauté des impératifs collectifs de la société, dont la stabilité, le progrès et la prospérité qui ne sauraient être entravés par l’activisme des agitateurs agités. La protection des droits individuels dans l’espace juridique national, ne doit en toute logique jouer contre la protection des intérêts vitaux du pays.
Y a-t–il un lien entre la liberté d’expression et des individus tunisiens qui s’activent et se déchaînent dans la presse et sur le Web pour demander de geler les négociations entre la Tunisie et l’Union européenne relatives au statut avancé, de boycotter le tourisme et de ralentir le rythme des investissements ? Ce que les partis de l’opposition gauchiste et islamiste ne peuvent pas obtenir par les urnes, peuvent-ils l’obtenir en demandant une intervention étrangère ?
Ceci n’a strictement rien à voir ni avec les libertés individuelles ni avec les droits de l’homme à la liberté d’expression Cheval de Troie de l’IFEX . Il s’agit là d’un néo-goumisme qui rappelle tout simplement la triste histoire du début de la colonisation de la Tunisie…