Une grande partie de l’opinion publique tunisienne est focalisée, depuis le discours prononcé par le Président Zine El Abidine Ben Ali le 7 novemebre 2010, sur le développement de la situation relative à la crise de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme. Une crise qui, de l’avis de tout un chacun ne fait que trop durer. Raison pour laquelle les divers acteurs de la société civile ont placé tous leurs espoirs dans l’appel du Chef de l’Etat à engager le dialogue entre les diverses parties de la ligue afin de parvenir à une sortie de crise pour cette organisation qui demeure aux yeux du Président Ben Ali «un acquis national».
Pour de nombreux observateurs, le discours du Président Ben Ali est venu porteur d’une ferme détermination à désamorcer les tensions de part et d’autre et de permettre à la ligue de reprendre ses activités sur la base référentielle des principes des droits de l’homme.
Mais contre toute attente, Mohktar Trifi a rendu public un communiqué qui montre son esprit sournois visant à faire bloquer l’horizon ouvert dans le sens du dénouement de la crise en la réduisant à un problème de sièges de section.