mercredi 24 novembre 2010

Le renforcement du processus démocratique : une affaire de tous

Comme beaucoup d’autres pays, la Tunisie est dans une phase de transition démocratique. Des partis de l’opposition ont un programme différent de celui du parti au pouvoir. Cela dit, la plupart de ces partis sont favorables à une démocratie participative et au dialogue. La démarche conflictuelle n’est pas utile. La conjoncture internationale et régionale fait qu’on est pour une démocratie consensuelle.
Cela dit, la situation internationale et régionale est instable sur le plan tant économique que politique, et cela complique la transition démocratique. Il ne faut pas oublier non plus la situation sécuritaire. Les extrémistes islamistes et leurs cellules dormantes nous imposent davantage de prudence. Il ne faut pas oublier ce qui s’est passé en Algérie depuis les années 1990. Il faut regarder ce qui se passe actuellement en Mauritanie. Les démocrates tunisiens doivent se comporter de manière responsable.
Certains dirigeants de mouvements comme le PDP, le FDTL préfèrent la surenchère politicienne que l’action politique participative. Cette démarche est contraire à l’intérêt national. Ce qu’ils font est de l’agitation et de la démagogie, surtout lorsqu’ils s’appuient sur l’étranger. Les circonstances actuelles exigent de tous les patriotes qu’ils veillent sur les intérêts vitaux de la Tunisie et sur la bonne marche du processus démocratique.
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