En Tunisie, près de 80% du budget de l’Etat sont consacrés à l’éducation, la formation, la santé, l’habitat, l’alimentation, la sécurité sociale, etc.
80% de la population fait partie de la classe moyenne, 80% des familles tunisiennes sont propriétaires de leur logement, plus de 99% des enfants sont scolarisés, où le taux de pauvreté est réduit à 3,8 %. A cela, il faut ajouter l’amélioration continue des salaires tout au long des vingt dernières années et le maintien d’une croissance avoisinant les 5%.
Entre la théorie de Etat providence et les théories ultralibérales dont les effets au plan socio-économique sont également désastreux, le Président Ben Ali a opté pour le mieux d’Etat. Dans ce sens, l’Etat tunisien a orienté ses programmes de développement en direction de l’intégration du plus grand nombre possible de citoyens dans le circuit économique. Il ne s’agit plus d’octroyer des aides financières aux citoyens pour les aider à faire face à leurs besoins, mais de leur offrir les moyens culturels, techniques et le soutien financier nécessaire, -notamment par l’octroi de micro crédits à faibles taux d’intérêts-, pour créer leur propre activité, se prendre en charge et contribuer à l’œuvre de développement national.