En Tunisie, le Fonds de Solidarité Nationale, institué depuis 1993, a permis à des milliers de familles de sortir de l’isolement et de la pauvreté. Il a contribué en partenariat avec les autres parties, à la transformation du visage des zones d'intervention et ce, à travers :
- Le désenclavement de 1879 localités ;
- L’amélioration des conditions de vie de plus de 297 mille familles, soit l'équivalent d'un million 487 mille personnes ;
- La construction de 40426 logements décents ainsi que la réhabilitation et la rénovation de 29444 autres moyennant des investissements de 231 millions 228 mille dinars ;
- L’aménagement et le bitumage de prés de 4602,2 km moyennant des investissements de 234 millions 785 mille dinars ;
- Le raccordement de 73579 logements au réseau d'électricité pour 149 millions 296 mille dinars et l'approvisionnement de 86600 familles en eau potable pour 116 millions 651 mille dinars ;
- La réalisation et l'aménagement de 141 centres de santé de base moyennant des investissements de 6 millions 394 mille dinars ;
- La réalisation et l'aménagement de 136 écoles pour environ 4 millions 412 mille dinars ;
- La contribution à la réalisation du programme présidentiel de réhabilitation des quartiers populaires périphériques à la capitale et à certaines grandes villes pour 99 millions de dinars ;
- La contribution au financement des logements sociaux de la catégorie FOPROLOS I pour 3 millions 53 mille dinars ;
- L’entretien de quartiers et de certains espaces de loisirs pour une valeur de 3 millions 781 mille dinars ;
- La réhabilitation des centres pour handicapés et la construction de 5 unités de vie pour les enfants sans soutien familial pour un coût de 4 millions 275 mille dinars.
- la promotion de l'emploi et des sources de revenu par l'attribution d'aides au profit de 63587 bénéficiaires moyennant des investissements de 93 millions 345 mille dinars ;
- La contribution au capital de la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME) à hauteur de 5 millions de dinars.
- La participation à la solidarité numérique au profit des familles aux revenus limités moyennant un million de dinars.
La Tunisie et les défis de la modérnité
mercredi 5 janvier 2011
mardi 4 janvier 2011
Tunisie-Développement. Les constantes d’un choix de société
En Tunisie, près de 80% du budget de l’Etat sont consacrés à l’éducation, la formation, la santé, l’habitat, l’alimentation, la sécurité sociale, etc.
80% de la population fait partie de la classe moyenne, 80% des familles tunisiennes sont propriétaires de leur logement, plus de 99% des enfants sont scolarisés, où le taux de pauvreté est réduit à 3,8 %. A cela, il faut ajouter l’amélioration continue des salaires tout au long des vingt dernières années et le maintien d’une croissance avoisinant les 5%.
Entre la théorie de Etat providence et les théories ultralibérales dont les effets au plan socio-économique sont également désastreux, le Président Ben Ali a opté pour le mieux d’Etat. Dans ce sens, l’Etat tunisien a orienté ses programmes de développement en direction de l’intégration du plus grand nombre possible de citoyens dans le circuit économique. Il ne s’agit plus d’octroyer des aides financières aux citoyens pour les aider à faire face à leurs besoins, mais de leur offrir les moyens culturels, techniques et le soutien financier nécessaire, -notamment par l’octroi de micro crédits à faibles taux d’intérêts-, pour créer leur propre activité, se prendre en charge et contribuer à l’œuvre de développement national.
80% de la population fait partie de la classe moyenne, 80% des familles tunisiennes sont propriétaires de leur logement, plus de 99% des enfants sont scolarisés, où le taux de pauvreté est réduit à 3,8 %. A cela, il faut ajouter l’amélioration continue des salaires tout au long des vingt dernières années et le maintien d’une croissance avoisinant les 5%.
Entre la théorie de Etat providence et les théories ultralibérales dont les effets au plan socio-économique sont également désastreux, le Président Ben Ali a opté pour le mieux d’Etat. Dans ce sens, l’Etat tunisien a orienté ses programmes de développement en direction de l’intégration du plus grand nombre possible de citoyens dans le circuit économique. Il ne s’agit plus d’octroyer des aides financières aux citoyens pour les aider à faire face à leurs besoins, mais de leur offrir les moyens culturels, techniques et le soutien financier nécessaire, -notamment par l’octroi de micro crédits à faibles taux d’intérêts-, pour créer leur propre activité, se prendre en charge et contribuer à l’œuvre de développement national.
mercredi 24 novembre 2010
Le renforcement du processus démocratique : une affaire de tous
Comme beaucoup d’autres pays, la Tunisie est dans une phase de transition démocratique. Des partis de l’opposition ont un programme différent de celui du parti au pouvoir. Cela dit, la plupart de ces partis sont favorables à une démocratie participative et au dialogue. La démarche conflictuelle n’est pas utile. La conjoncture internationale et régionale fait qu’on est pour une démocratie consensuelle.
Cela dit, la situation internationale et régionale est instable sur le plan tant économique que politique, et cela complique la transition démocratique. Il ne faut pas oublier non plus la situation sécuritaire. Les extrémistes islamistes et leurs cellules dormantes nous imposent davantage de prudence. Il ne faut pas oublier ce qui s’est passé en Algérie depuis les années 1990. Il faut regarder ce qui se passe actuellement en Mauritanie. Les démocrates tunisiens doivent se comporter de manière responsable.
Certains dirigeants de mouvements comme le PDP, le FDTL préfèrent la surenchère politicienne que l’action politique participative. Cette démarche est contraire à l’intérêt national. Ce qu’ils font est de l’agitation et de la démagogie, surtout lorsqu’ils s’appuient sur l’étranger. Les circonstances actuelles exigent de tous les patriotes qu’ils veillent sur les intérêts vitaux de la Tunisie et sur la bonne marche du processus démocratique.
2-
Cela dit, la situation internationale et régionale est instable sur le plan tant économique que politique, et cela complique la transition démocratique. Il ne faut pas oublier non plus la situation sécuritaire. Les extrémistes islamistes et leurs cellules dormantes nous imposent davantage de prudence. Il ne faut pas oublier ce qui s’est passé en Algérie depuis les années 1990. Il faut regarder ce qui se passe actuellement en Mauritanie. Les démocrates tunisiens doivent se comporter de manière responsable.
Certains dirigeants de mouvements comme le PDP, le FDTL préfèrent la surenchère politicienne que l’action politique participative. Cette démarche est contraire à l’intérêt national. Ce qu’ils font est de l’agitation et de la démagogie, surtout lorsqu’ils s’appuient sur l’étranger. Les circonstances actuelles exigent de tous les patriotes qu’ils veillent sur les intérêts vitaux de la Tunisie et sur la bonne marche du processus démocratique.
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lundi 22 novembre 2010
Zine El Abidine Ben Ali : une légitimité historique et constitutionnelle
Pour réaliser l’œuvre de Changement, le président Ben Ali a veillé à se conformer scrupuleusement au texte et à l’esprit de la Constitution. Le Président Ben Ali a ainsi évité au pays de prendre une trajectoire anticonstitutionnelle qui eût affecté son avenir institutionnel tout comme la paix civile. Le 7 novembre 1987, Ben Ali délivra le peuple et sauva la République et son fondateur, Habib Bourguiba, que les mouvements islamistes prévoyaient d’éliminer sans états d’âme. «Vous vous imaginez, si l’intégrisme était parvenu à ses fins ?», s’interroge un observateur de la vie politique tunisienne. Ce n’est pas un fait du hasard si les femmes tunisiennes sont considérées aujourd’hui comme les plus ardentes défenseurs du modèle de société ouverte, mixte et moderne du président Ben Ali. Certains vont jusqu’à défendre l’idée selon laquelle les femmes constituent les « meilleurs remparts contre l’obscurantisme et l’extrémisme » aux projets de société contraires, axés sur la persécution de la femme et l’inégalité des citoyens devant la loi.
samedi 20 novembre 2010
Béchir Ben Yahmed : La modération des islamistes n’est qu’une stratégie de prise de pouvoir
Le doyen des journalistes tunisiens, Béchir Ben Yahmed, fondateur et patron du groupe «Jeune Afrique», vient de faire une mea culpa à propos des islamistes dans le grand entretien de treize pages qu’il a accordé à son propre magazine à l’occasion de son 50ème anniversaire (Jeune Afrique du 24 octobre au 6 novembre 2010).
M. Ben Yahmed avoue s’être trompé au sujet des islamistes qu’il avait pris, un moment, pour des gens, «intègres» et «détachés de l’argent». M. Ben Yahmed a donc estimé que les islamistes étaient des gens fréquentables et qu’on pourrait éventuellement dialoguer avec eux. «Au début j’ai été sensible à leur combat», souligne-t-il. Ce qui, et il l’admet aujourd’hui, fut une grande erreur.
L’«intégrité» et le «détachement de l’argent» sont loin d’être des arguments solides pour justifier une telle erreur d’appréciation: les motivations des dogmatiques et des islamistes sont plus idéologiques que matérielles, ce qui les rend d’autant plus dangereux.
Cette erreur d’appréciation de M. Ben Yahmed semble s’expliquer par la posture d’occidentalo-centrisme dans laquelle il s’est engouffré pendant des années et qui l’a coupé des réalités du monde arabo-islamique.
Mieux vaut tard que jamais. L’essentiel, c’est que M. Béchir Ben Yahmed a fait son autocritique au sujet des islamistes, de leur duplicité dangereuse et du danger qu’ils représentent pour la modernité dans un pays comme la Tunisie.
M. Ben Yahmed avoue s’être trompé au sujet des islamistes qu’il avait pris, un moment, pour des gens, «intègres» et «détachés de l’argent». M. Ben Yahmed a donc estimé que les islamistes étaient des gens fréquentables et qu’on pourrait éventuellement dialoguer avec eux. «Au début j’ai été sensible à leur combat», souligne-t-il. Ce qui, et il l’admet aujourd’hui, fut une grande erreur.
L’«intégrité» et le «détachement de l’argent» sont loin d’être des arguments solides pour justifier une telle erreur d’appréciation: les motivations des dogmatiques et des islamistes sont plus idéologiques que matérielles, ce qui les rend d’autant plus dangereux.
Cette erreur d’appréciation de M. Ben Yahmed semble s’expliquer par la posture d’occidentalo-centrisme dans laquelle il s’est engouffré pendant des années et qui l’a coupé des réalités du monde arabo-islamique.
Mieux vaut tard que jamais. L’essentiel, c’est que M. Béchir Ben Yahmed a fait son autocritique au sujet des islamistes, de leur duplicité dangereuse et du danger qu’ils représentent pour la modernité dans un pays comme la Tunisie.
vendredi 19 novembre 2010
L’IFEX ne reconnaît pas des limites aux droits individuels
Les droits individuels ne pouvaient être restreints que dans un but d’intérêt général. Cette considération consacre la primauté des impératifs collectifs de la société, dont la stabilité, le progrès et la prospérité qui ne sauraient être entravés par l’activisme des agitateurs agités. La protection des droits individuels dans l’espace juridique national, ne doit en toute logique jouer contre la protection des intérêts vitaux du pays.
Y a-t–il un lien entre la liberté d’expression et des individus tunisiens qui s’activent et se déchaînent dans la presse et sur le Web pour demander de geler les négociations entre la Tunisie et l’Union européenne relatives au statut avancé, de boycotter le tourisme et de ralentir le rythme des investissements ? Ce que les partis de l’opposition gauchiste et islamiste ne peuvent pas obtenir par les urnes, peuvent-ils l’obtenir en demandant une intervention étrangère ?
Ceci n’a strictement rien à voir ni avec les libertés individuelles ni avec les droits de l’homme à la liberté d’expression Cheval de Troie de l’IFEX . Il s’agit là d’un néo-goumisme qui rappelle tout simplement la triste histoire du début de la colonisation de la Tunisie…
Y a-t–il un lien entre la liberté d’expression et des individus tunisiens qui s’activent et se déchaînent dans la presse et sur le Web pour demander de geler les négociations entre la Tunisie et l’Union européenne relatives au statut avancé, de boycotter le tourisme et de ralentir le rythme des investissements ? Ce que les partis de l’opposition gauchiste et islamiste ne peuvent pas obtenir par les urnes, peuvent-ils l’obtenir en demandant une intervention étrangère ?
Ceci n’a strictement rien à voir ni avec les libertés individuelles ni avec les droits de l’homme à la liberté d’expression Cheval de Troie de l’IFEX . Il s’agit là d’un néo-goumisme qui rappelle tout simplement la triste histoire du début de la colonisation de la Tunisie…
jeudi 18 novembre 2010
Mutapha Ben Jaafar où l’art de travestir les faits
Dans Mouatinoun organe du FDTL n° 137 du 7 octobre 2010, Mustapha Ben Jaafar a reconnu la crise structurelle de l’opposition et les querelles de chapelle qui la déchirent. Dans ce sens, il a lancé un appel aux «partenaires de l’Alliance pour la citoyenneté et l’égalité» pour qu’ils s’engagent à « respecter l’éthique du combat collectif et lui accordent la priorité par rapport à l’intérêt partisan ou personnel» et à se placer au «plus prés des préoccupations des citoyens pour remobiliser les forces sociales détournées, aujourd’hui, du champ politique».
Dans Mouatinounn° 138 du 12 novembre 2010, le même Mustapha Ben Jaafar considère que le dialogue tel qu’il est conçu et pratiqué aujourd’hui en Tunisie, «s’apparente plus au monologue qui réunit dans des consultations coûteuses et orchestrées ceux qui ont déjà tout décidé, et ceux qui sont sélectivement invités pour acquiescer». Une démarche coutumière pour un chef de parti qui se décrédibilise davantage et qui perd le sens des réalités. Au lieu de positiver les acquis de la démocratie dialogique, Mustapha Ben Jaafar se cantonne dans une position plus que nihiliste parce qu’il n’a pas les moyens politiques de s’engager dans le véritable partenariat politique qui œuvre pour la consolidation du processus démocratique et avance dans ce sens des propositions concrètes des réformes à entreprendre.
Mustapha Ben Jaafar omet volontairement de dire que la démocratie participative est une donnée qui caractérise objectivement la vie politique tunisienne ces dernières années et qu’elle permet à tous les citoyens, les organisations socioprofessionnelles, les acteurs de la société civile et les partis politiques de participer plus directement aux décisions qui concernent l’avenir du pays. De nombreuses consultations nationales ont été organisées et elles entrent dans le cadre de l’enrichissement du paysage politique par le dialogue fructueux sur les questions fondamentales qui intéressent l’avenir du pays et ne cadrent pas avec des alliances contre-nature ou des alliances préélectorales. Toutes ces consultations constituent plutôt un espace de dialogue notamment sur les réformes à entreprendre dans le domaine politique. L’objectif est la consolidation du rôle de l’opposition sur les plans intérieur et extérieur qui œuvre pour la protection des acquis et la continuité des réformes politiques.
Mais dogmatique comme il est, Mustapha Ben Jaafar ne peut pas - formatage gauchiste oblige- reconnaître cette réalité objective pour verser dans un discours riche en slogans qui rappellent les meetings étudiants des années 1970. Dommage pour le FDTL. Dommage pour l’opposition démocratique.
Dans Mouatinounn° 138 du 12 novembre 2010, le même Mustapha Ben Jaafar considère que le dialogue tel qu’il est conçu et pratiqué aujourd’hui en Tunisie, «s’apparente plus au monologue qui réunit dans des consultations coûteuses et orchestrées ceux qui ont déjà tout décidé, et ceux qui sont sélectivement invités pour acquiescer». Une démarche coutumière pour un chef de parti qui se décrédibilise davantage et qui perd le sens des réalités. Au lieu de positiver les acquis de la démocratie dialogique, Mustapha Ben Jaafar se cantonne dans une position plus que nihiliste parce qu’il n’a pas les moyens politiques de s’engager dans le véritable partenariat politique qui œuvre pour la consolidation du processus démocratique et avance dans ce sens des propositions concrètes des réformes à entreprendre.
Mustapha Ben Jaafar omet volontairement de dire que la démocratie participative est une donnée qui caractérise objectivement la vie politique tunisienne ces dernières années et qu’elle permet à tous les citoyens, les organisations socioprofessionnelles, les acteurs de la société civile et les partis politiques de participer plus directement aux décisions qui concernent l’avenir du pays. De nombreuses consultations nationales ont été organisées et elles entrent dans le cadre de l’enrichissement du paysage politique par le dialogue fructueux sur les questions fondamentales qui intéressent l’avenir du pays et ne cadrent pas avec des alliances contre-nature ou des alliances préélectorales. Toutes ces consultations constituent plutôt un espace de dialogue notamment sur les réformes à entreprendre dans le domaine politique. L’objectif est la consolidation du rôle de l’opposition sur les plans intérieur et extérieur qui œuvre pour la protection des acquis et la continuité des réformes politiques.
Mais dogmatique comme il est, Mustapha Ben Jaafar ne peut pas - formatage gauchiste oblige- reconnaître cette réalité objective pour verser dans un discours riche en slogans qui rappellent les meetings étudiants des années 1970. Dommage pour le FDTL. Dommage pour l’opposition démocratique.
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